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La nostalgie est un luxe. Pouvoir avoir à portée de main ses regrets, sa tristesse et ses passions, c'est quand même un luxe.
Piem
Tout le monde a un compte à régler avec la mort... l'humour a un rôle essentiel, celui d'effacer nos angoisses.
Je viens d'atteindre l'âge respectable de 120 ans et je me demande si c'est bien raisonnable. - Aussi ai-je décidé une entorse à mon régime, je vais me mijoter ce soir un petit plat de pissenlits par la racine.
En cas de fracture du métacarpe, faut-il sacrifier la carpe ? Des fourmis dans les jambes entraînent-elles obligatoirement l'amputation ? Et pour un œil de perdrix, faut-il accepter d'être borgne, pour sauver ce gallinacé ? Soulever ces problèmes, c'est vous mettre la puce à l'oreille. Dans ce cas, il faut à tout prix sauver l'oreille, pour rester attentif au propos.
Quand je connaîtrai bien la mort, il sera trop tard pour disserter dessus.
Dans le cinéma, il y a beaucoup de joies, beaucoup d'espérances, d'illusions mais de désespoir aussi, la caméra peut se retourner contre moi.
J'aime me promener dans les cimetières après la messe, je suis en quelque sorte en posthume du dimanche.
On ne filme que des situations importantes, c'est une machine à arrêter le temps qui permet de revivre avec joie ses souvenirs.
Il me semble que la grande maladie de notre époque, c'est un peu pompeux ce que je dis là, c'est la solitude. Alors quand vous vous retrouvez dans une famille, quand vous vous trouvez dans un groupe, vous perdez l'angoisse de la solitude. Les cauchemars, cette impression redoutable que personne ne vous aime, s'estompent.
Ce livre, c'est un sourire de légitime défense... Je ne sais pas si je ne serai pas lâche face à ma mort. Ce livre est drôle, je vous assure. Aujourd'hui on ne meurt plus, c'est sale, ce n'est pas à a mode !
Une belle mort demande beaucoup de savoir vivre.
Imaginons qu'une personne qui vous est chère souffre depuis longtemps d'un chat dans la gorge ; faudra-t-il sauver le chat, au risque de perdre l'être cher, ou sacrifier le chat ?
Je serai posthume en toute connaissance de cause.
Jacques Martin avait dit que j'étais le châtelain de Montvallon. Voilà. Et comme tout ce qui se voit, et tout ce qui est exagéré est crédible, les gens ont cru que j'étais propriétaire du château de Chambord. Mais tout cela est faux.
Les ventes de la Bible étaient pratiquement nulles au départ ; maintenant, enfin pour son auteur, cela marche bien.