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J'ai peur d'être oublié.
Pierre Bellemare
C'est trop beau et, quand c'est trop beau, c'est tout laid...
Notre métier est plein d'embûches et nous oblige à rester dans le coup. Ce qui est important, c'est de trouver quand même un programme qui nous raccroche à notre époque
Il n'est même pas question d'en douter puisque le doute c'est encore une histoire inventée par les hommes, tout comme la mort, cette fin inéluctable connue des êtres doués du sens de la parole, mais pas des autres.
La Redoutable peut venir me cueillir.
On a beau dire aux jeunes filles de dix-huit ans : attention, tous les garçons, tous les amours ne sont pas bons à prendre. Attention, toutes les promenades ne se font pas au clair de lune, attention, qui offre un chocolat se fait souvent payer en retour. On a beau dire, personne n'empêchera les jeunes filles de dix-huit ans de vouloir se rendre compte par elles-mêmes.
Je ne suis pas dans le besoin donc je peux travailler gratuitement ou pour pas cher.
J'ai quitté Paris à cause de ma femme !
Et quand on se fait plaisir dans le monde artistique, on essaie de faire plaisir aux autres. Et on voit tout de suite si on y arrive. Le visage qui s'illumine, l'attention de gens qui vous écoutent… C'est un plaisir ultime.
Je veux travailler jusqu'au bout, la retraite ce n'est pas pour moi, je ne sais pas ce que c'est. J'ai toujours aimé raconter des histoires, je le fais dans mes livres
C'est fou comme les gens n'ont pas de mémoire ! On est dans une période d'indifférence. Personne ne fait attention à personne.
La solution recherchée, on la découvre souvent tout près de soi, alors pourquoi chercher l'incertain, l'impossible. Les abus conduisent-ils toujours à l'abîme ?
Après tout vit sa vie qui veut, et comme il le veut, la liberté des uns étant admise dans les limites où elle ne gêne pas celle des autres.
Il est bien connu qu'un psychanalyste ne peut soigner ses proches et surtout sa femme. Trop d'affectivité les en empêche.
J'accepte souvent de travailler gratuitement. Cela a par exemple été le cas pour Groland. Je ne suis pas dans le besoin donc je peux travailler gratuitement ou pour pas cher.
Pour se sentir respectable, il faut respecter les autres.
On ne choisit pas son nom : c'est un héritage qui nous échoit après d'incommensurables péripéties, dont nos parents eux-mêmes ne sont que les protagonistes passagers. Par contre, ils portent une plus grande responsabilité dans la sélection de notre prénom, et dans l'allure que l'ensemble nom prénom prendra aux yeux du monde
La bonté des autres a parfois ce mauvais côté : la reconnaissance obligatoire.
J'ai toujours adoré travailler et c'est compliqué de raccrocher.
Ils ronflent. C'est leur premier réflexe. C'est bon de ronfler. On est vivant quand on ronfle.
Je croise peu de monde là où je suis car je vis au milieu de la campagne !
Quand j'avais 50 ans, un patron de chaîne m'a dit : Bellemare, vous êtes usé, c'est terminé ! C'était très dur à entendre.
C'est bon de ronfler. On est vivant quand on ronfle.
J'ai une âme de collectionneur. Ça a été ma passion toute ma vie, et ça le reste.
Même si on le croit égaré, le rêveur vit dix vies en une et il est dix fois plus seul qu'un terrien dans son passage sur cette terre.
Il y a tant de jours sans importance dans la vie, des jours qui ne mériteraient pas d'être marqués d'une pierre blanche, sans anniversaire, sans rencontre, sans témoin, des jours perdus pour la mémoire. Des jours qui feraient dire à n'importe quel gendarme : Donc, vous n'avez pas d'alibi ?
C'est étonnant, mais le fait divers se renouvelle beaucoup et a ses propres originalités. En tout, sur Europe 1, j'ai raconté environ 4.600 histoires. On ira piocher dedans dans quelque temps
Ainsi va la vengeance, sentiment pervers et infect qui ronge le genre humain... car aucun de nous n'y échappe, et pour une cause futile ou forte, nous avons tous eu un jour cette pensée : je me vengerai.
Et se débarrasser d'un être, c'est déjà le tuer dans son esprit, même s'il s'agit en fin de compte d'un accident.
Le rêve est aussi indispensable que le pain. Surtout, contrairement à ce que l'on pourrait croire, quand le pain est rare
Il ne peut y avoir qu'une seule beauté, c'est la beauté de la vérité.
Après tout, s'aimer, c'était vivre. Ils s'étaient mariés comme on s'accroche à une bouée
Vous savez, la Redoutable, elle peut me cueillir quand elle veut. Aussi, c'est juste du plaisir. Et quand on se fait plaisir dans le monde artistique, on essaie de faire plaisir aux autres. Et on voit tout de suite si on y arrive.
Le public est toujours très sympa avec moi. Mais vous savez, je croise peu de monde là où je suis car je vis au milieu de la campagne !
Aujourd'hui, j'aimerais faire plus de télé. J'ai toujours adoré travailler et c'est compliqué de raccrocher.
Une décision se prend ou ne se prend pas, et c'est en de tels moments que bascule le destin.
Le visage qui s'illumine, l'attention de gens qui vous écoutent... C'est un plaisir ultime.
Je n'ai jamais raconté d'histoires aux enfants car celles que je raconte sont quand même assez sinistres ou ont un humour assez cynique. Il faut être adulte pour pouvoir comprendre. Puis, même si j'aime beaucoup mes enfants et mes petits-enfants, je ne me suis jamais senti à l'aise dans ce rôle-là.
Aujourd'hui, j'accepte de travailler gratuitement.