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Les vieillards sont, d'ordinaire, dans un tel état de délabrement qu'ils ne peuvent offenser rien ni personne, si ce n'est le langage.
Pierre Bourgeade
Certaines histoires ont quelque chose du cancer, une fois commencées, rien ne peut les arrêter.
Je pense assez souvent que, par la force des choses, le monde va bientôt continuer sans moi qui avais fini à m'habituer à lui.
Les Français n'ont jamais rien vu en vrai, mais ils ont toujours tout vu dans les livres.
Les gens ne s'embrassent guère, de nos jours. On veut le corps tout de suite, on le veut tout entier et, quand on l'a eu, on n'a plus que faire d'un baiser.
La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient faits par ordinateur.
La nature du roman est l'infini.
Je crois, finalement, que je préfère les hommes âgés parce que sur leurs traits on peut lire la souffrance.
Où finit l'érotisme, où comment l'obscénité ? Cela dépend, peut-être de celui qui regarde, autant, sinon plus, que de celui qui agit.
S'il n'y avait personne à qui dire "je pense", on ne penserait pas, c'est évident.
On continue à s'entre-tuer pour un dieu, une rivière, la couleur de la peau. Il ne faut pas avoir la peau basanée là où il faut avoir la peau blanche, la peau blanche là où il faut l'avoir basanée, il ne faut jamais croire au dieu qui n'est pas le b