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Tout repose sur les gestes, la parole, la psychologie de la personne. On peut porter de la haute couture et être très vulgaire.
Pierre Cardin
Ma meilleure publicité, c'est mon nom.
Le costume porte un message extraordinaire.
Je me lave avec mon propre savon qui porte mon propre parfum... je me suis couché sur mes propres draps... j'ai mes propres produits alimentaires. Je vis sur moi.
L'exposition de mes créations dans les musées est la reconnaissance de mon travail, et aussi cela a montré le comment et le pourquoi derrière le fait de devenir Pierre Cardin. Ce n'est pas un hasard, vous savez. C'est un travail sans fin, des responsabilités stressantes et une forte personnalité. Il faut se créer une identité personnelle.
Je tiens à mon indépendance. Je suis un homme libre.
Vous vous rendez compte que j'ai travaillé sur la collection New Look de Dior ! C'était une révolution en dentelles.
Une voyante m'avait prédit que mon nom flotterait partout dans le monde.
On peut être élégant avec un tablier.
Le luxe, c'est la rareté, la créativité, l'élégance. Des maisons comme Hermès sont très belles. On assiste, là, à un luxe d'argent mais pas de création.
Tant que j'aurai la santé, je créerai.
Ils ont dit que le prêt-a-porter tuera votre nom, et cela m'a sauvé.
Je ne crois pas qu'il y ait eu un nom aussi important que Pierre Cardin dans l'histoire générale de la couture.
J'aurais pu me lancer dans la politique car je suis un meneur. Mais j'ai toujours dit Non.
J'ai eu beaucoup de chance, je faisais partie de la période d'après-guerre où tout devait être refait.
Nous déshabillons les hommes et les femmes, nous ne les habillons plus.
L'élégance donne un style. Tout le monde n'est pas élégant. C'est inné.
Mes vieux modèles vintage sont si populaires maintenant.
J'ai essayé toujours de donner une image différente des images commerciales. il s'est trouvé que cette image a toujours été provocante... on l'a toujours critiquée, on a toujours dit que j'étais en marge. Mais finalement... avec les années, j'ai eu raison. Et j'ai commencé très simplement. Ne croyez pas qu'on naît Pierre Cardin ou qu'on vient au monde avec une personnalité. Il faut se la faire
La robe est un vase que le corps suit. Mes vêtements sont comme des modules dans lesquels les corps bougent.
J'ai trouvé mon bonheur dans le travail. J'ai la haute couture, des théâtres, des restaurants, des salles de spectacles, des maisons, des hôtels, des palais, des bateaux, etc. J'ai tout fait et je suis allé partout.
Tous les jours, je crée, c'est ma drogue, ma nourriture.
Je fais des croquis chaque matin. Non seulement je dessine, mais je vais aussi aux ateliers de couture. C'est une règle, comme celle d'un danseur qui fait des exercices de barre pour bien danser. Pour moi, c'est un besoin.
Le jean ! Le jean est le destructeur. C'est un dictateur ! C'est détruire la créativité ! Le jean doit être arrêté !
Je suis le seul nom libre de la mode. Depuis les années 1950, je suis resté Pierre Cardin de A à Z. Tous les autres sont morts ou alors passés dans d'autres mains.
Le talent et le goût ne suffisent pas, seul le style compte.
Y a-t-il quelque chose que je changerais ? Non ! Je n'aurai pas de regrets !
Quand je finis très bien une chose, je commence une autre chose. Je n'aime pas arrêter. J'aime me prouver continuellement.
Je voulais créer des vêtements qui habillent aussi bien la duchesse de Windsor que ma concierge, car je voyais la mort de la haute couture se profiler.
Un homme nu dans le désert, qui est-il ? C'est le costume qui l'habille et lui apporte une nationalité. Le costume porte un message extraordinaire.
Le design de mode est si diversifié. Il n'a pas d'identité claire comme avant avec Balenciaga, Chanel, Cardin, Courreges.
Je ne suis pas né vieux. Saluons la jeunesse ! Et santé à la nouvelle créativité !
Je suis catholique, mais je respecte toutes les croyances. Mais il y a, sans doute, un dieu pour tous les dieux. Je suis pour la liberté d'expression, mais contre l'insulte.
Christian Dior m'a dit un jour : J'aurais aimé être Balenciaga.
On m'a toujours dit que j'étais très élégant, avec un comportement noble, sans vulgarité.
On ne peut pas tout porter, même si c'est joli.
Dans ma vie, les rencontres ont été déterminantes. Il y a, bien sûr, Christian Dior, mais aussi le poète Jean Cocteau, le metteur en scène Jean Delannoy et le décorateur Christian Bérart. Ils m'ont apporté l'élégance, la grâce et la confiance.
Je suis tributaire de toutes les responsabilités qui découlent de l'emploi de centaines de personnes. J'ai toujours gardé les problèmes pour moi. Les joies, le bonheur et les fêtes étaient pour les autres.
C'est honteux que la religion pousse à la guerre.
On ne vient pas au monde avec une personnalité, il faut se la faire.
J'ai été le premier à démocratiser la mode, à mettre mes initiales sur mes vêtements.
Écoutez votre propre conscience. Si vous comptez sur les autres, vous ne réussirez pas.
Pour moi, mes salariés sont ma vraie famille. Rassurez-vous, j'ai réglé ma succession.
L'élégance, c'est savoir se connaître soi-même. On ne peut pas tout porter, même si c'est joli.
Je peux aller partout dans le monde avec seulement trois tenues : un blazer bleu et un pantalon de flanelle gris, un costume de flanelle gris et une cravate noire.
Le style se développe en une marque, la mode est éphémère !
Mon entrée parmi les Immortels a été un moment très important car il n'y avait jamais eu d'académicien couturier. Je serais peut-être le seul. Mais je pense que ce n'est pas le couturier qui a été élu sous la coupole, mais l'homme.
J'ai un nom, je dois en profiter.
Quand j'avais 20 ans et que je commençais, j'ai souvent vu des regards méchants lors de fêtes et de cocktails des générations précédentes. Je me suis toujours dit que je ferais exactement le contraire, que je tendrais la main aux jeunes créateurs et que je les soutiendrais.
Moi, je suis d'abord un créateur, et mes créations génèrent de l'argent.