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Tout homme a deux patries : la sienne et celle de l'adversaire. Mais il le sait rarement.
Pierre Dehaye
Faut-il que le libéralisme aille jusqu'à interdire d'interdire qu'on interdise ?
Le désir est souvent la passerelle de l'amour... L'essai est marqué, il faudrait alors, comme disent les rugbymen, le transformer.
C'est déjà grand savoir que s'orienter dans le dédale de ses ignorances.
Chacun a besoin que l'autre ait besoin de lui. Dans un couple, trahir l'autre, c'est se trahir soi-même.
La saveur de la pensée n'est pas dans les idées mais dans les mots.
Si le savoir est collecte et ramassage, la culture est travail de l'esprit sur soi-même.
Les pensées peuvent vivre longtemps comme les nébuleuses qu'un rien, un jour, cristallise.
Bien observés, nos enfants sont pour nous de bons éducateurs.
Dieu est la dimension de la vie sans laquelle la vie est moins que la vie et chacun moins que lui-même.
Les idées sont à tout le monde. Elles ne deviennent pensée qu'intégrées à la cohérence d'un être.
La calomnie a deux sources courantes : les grands intérêts et les petites vanités.
La sincérité est parfois une audace de grand mérite, parfois lâche facilité.
L'important de la pédagogie n'est pas d'apporter des révélations, mais de mettre sur la voie.
La poésie est un art de vivre.
Trouver Dieu, c'est se trouver soi-même.
L'ordre : caractère créatif du rangement...
Un pouvoir est faible s'il ne tolère pas qu'on l'avertisse de ses erreurs.
Le prix d'un amour réussi est toujours insoupçonnable.
On confond facilement l'amour de la vérité et l'amour de sa propre vérité, c'est-à-dire l'amour-propre, réducteur de vérité.
On aime un être à la mesure du mal qu'on peut lui faire.