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Le temps passé est toujours du bon temps, malgré soi, c'est plus fort que tous les regrets.
Pierre Filion
L'inconscience, en amour comme en affaires, coûte très cher.
Chaque jour de plus est un jour de moins.
On est toujours responsable de ses malheurs.
On n'est seul que par comparaison.
Il y a un art d'écrire, celui de ne pas le suivre.
De quoi on parle, ça n'a pas d'importance. C'est juste parler qui compte.
Le rire dilate l'esprit.
Le travail, c'est la meilleure façon d'oublier qu'on vieillit, même si c'est ça qui nous vieillit.
Au début, le silence fait mal ; avec le temps, il devient essentiel.
Le silence suppose beaucoup de complicité.
Y a-t-il un âge pour apprendre à vivre ? On dirait que c'est toujours à recommencer.
Lorsqu'une personne est intelligente sans avoir la mesure de ce qu'elle dit, elle devient incapable de supporter ce qu'elle sait.
On ne rapièce pas le temps passé à coups d'illusions.
Quand on a vingt ans, la patrie demeure une vague espérance ; à cinquante ans, la patrie n'a plus de sens.
Parler, parler pour ne rien dire, parler pour faire peur au silence. Parler pour tout dire. Mais on demande toujours trop aux mots. Plus qu'ils ne peuvent dire.
Les plus beaux zoos n'ont pas de clôture.
Ça doit être ça, la paix. Dépendre de personne, rien attendre du reste du monde, vivre pour soi. Et durer, si tout va bien.
Les changements changent seulement le mal de place.
La conscience, c'est la vie. L'inconscience, c'est la mort. Entre les deux, c'est la souffrance.
Pleurer décharge notre lac intérieur.
On a le choix de ses plaisirs, pas celui de ses souffrances. On dirait plutôt que les souffrances nous choisissent, elles connaissent nos faiblesses et le terrain de jeu de nos illusions.
Onze ans, on questionne tout, les réponses n'arrivent pas à hauteur des doutes.