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Connaissez-vous les trois grands maux de l'enfer qui sont les enfants du froid ? - L'éternuement, la toux et la diarrhée.
Pierre-Jakez Hélias
Ils étaient placés au bas de l'échelle, la meilleure place pour cracher à l'aise.
Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n'y a plus qu'un moyen de le rallumer. C'est d'aller chercher le feu des étoiles.
Morte Maï Zall qui récurait si bien les soupières et les plats à chaque fricot où elle était obligatoirement invitée. Les repas de noces sont toujours abondants mais déjà plus raffinés.
Un nom ne vaut que pour l'ancêtre qui l'a mérité en son temps.
Il n'est pas interdit de paraître plus qu'on est dès l'instant qu'on a décidé de faire ce qu'il faut pour devenir ce que l'on paraît être.
Certains Cercles de la montagne sont uniquement constitués de paysans et de paysannes qui n'ont aucune rupture dans leurs manifestations festivales. L'authenticité de leurs danses et de leurs chants est éclatante.
On ne peut pas toujours résister à la pression d'une société qui, malgré ses inégalités et ses aspirations diverses, a pour première ambition de persister comme elle est.
Les bretonnants savent autant le français que vous... C'est leur prose. Et le breton, à notre époque est leur poésie.
L'artisanat refleurit partout, les sabotiers, les bourreliers, les tisserands, les potiers, les sculpteurs à couteaux de poche voient refleurir un âge d'or.
La sagesse de la terre est une complicité totale entre l'homme et son environnement.
A nous de savoir, à personne d'autre.
Le breton a prouvé sa force et sa nécessité en durant, c'est tout.
On ne peut pas séparer un homme du bruit qu'il fait avec sa bouche.
Quand la marmite est vide, il reste la gratte du fond qui est également partagée sauf que j'en ai toujours, je ne sais comment, la plus grosse part.
J'aime tous les accents. C'est le sel de la parole et la seule différence qui la sépare de l'écriture. Non seulement l'accent révèle un être humain, mais je me plais à croire qu'il traduit un peu le pays où il vit.
Ce qui manque souvent aux sociétés humaines pour aller de l'avant, c'est la confiance en elles-mêmes.
Il ne suffit pas de dire : je suis Breton, ni même : je parle breton. Il suffit encore moins de se mettre un kabig sur le dos, d'orner sa voiture d'un drapelet gwenn-ha-du et d'un B.Z.H. pour aller courir les festou-noz.
Quand on est vieux, on n'a plus la volonté de se fermer.
C'est le chant des galets qui enseigne la manière de bâtir un mur... Et quand un galet ne se trouve pas bien dans un mur, le mur ne se trouve pas bien debout.
Quand on est né le plus pauvre parmi les pauvres, il est bon d'avoir quelque hautesse dans le coeur.
Vous êtes des paysans, des violents, des sauvages, des Bonnets Rouges.
Le théâtre est une domestication.
Le visage du monde se farde de plus en plus. L'artifice l'envahit à mesure que l'homme s'en rend maître.
Il donne seulement le beurre à sentir au pain.
Dans les campagnes ... la langue quotidienne est toujours le breton. Presque tout le monde sait aussi "faire avec le français", certains même fort bien.
A la limite, ça me serait égal que disparaissent le folklore, les coiffes et les gavottes, pourvu que demeure le comportement des hommes.
Bientôt, les ouvriers apportent dans de grandes pinces le premier bandage de fer qui est déposé sur la couronne ardente et ne tarde pas à rougir. On amène alors la grande roue en bois.