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On ne peut vivre sans les autres, ils font partie de ce qui rend votre paysage vivant, chaleureux parfois, et parfois irritant à vous briser les nerfs.
Pierrette Fleutiaux
Je suis à l'ordinaire plutôt réservée, je n'aime pas parler qu'à bon escient et redoute toujours les situations où il faut exprimer des émotions.
Les morts ont forcément le dernier mot, ils ne lâchent jamais prise, ils sont en vous désormais.
Aimer quelqu'un, est-ce être capable de le voir nu quels que soient les oripeaux extérieurs ? Etre de son côté, tout simplement ?
Parler c'est fatigant et ça complique tout, l'essentiel est de pouvoir marcher côté à côte dans les rues ou rêvasser ensemble en haut d'une grange.
On fait avec le vieux parent comme on a fait avec ses enfants. On fait ce qu'on sait faire. On devient tyrannique.
On n'en revient pas de ce qui se passe dans le monde des adultes, finie l'indulgence attendrie, au casse-pipe il faut aller, et tout seuls, c'est comme ça que se fait le tri !
On fait avec le vieux parent comme on a fait avec ses enfants : on voudrait qu'il mène une vie saine, fasse du sport, ait de bons amis, se porte bien et ne vous colle pas aux basques. On fait ce qu'on sait faire. On devient tyrannique.
Le salaire de l'école, ça vient plus tard, le salaire de l'école, ce sera un salaire justement !
La petite honte de l'enfance brûle toujours, à côté de la grande conflagration des hontes ultérieures.