Images
Quand on veut aider les Palestiniens sous les bombes israéliennes, il ne faut rien lâcher ; même si on doit se faire traiter de tous les noms.
Plantu
À force de parler de religion, on s'est rendu compte qu'il y avait beaucoup d'enfants qui trouvaient normal qu'on assassine des dessinateurs.
Je me suis rendu compte que l'école n'était pas faite pour moi.
Ce n'est pas parce qu'il y a eu la grande tragédie du Bataclan, que la musique s'est arrêtée. On continue la musique et on continuera le dessin.
Les dessinateurs vont avoir de plus en plus de mal à dire ce qu'ils ont sur le coeur. Les peurs et le politiquement correct sont passés par là.
Je veux décevoir tout le monde pour pouvoir jouir d'une liberté de ton et d'esprit. Pour pouvoir passer au crible tous les pouvoirs, toutes les religions, et toutes les institutions.
Nous aimerions faire en sorte que les dessins continuent à être pertinents, caustiques, dérangeants, mais je ne veux pas y lire de la haine. Il faut éviter de faire des dessins agressifs contre la croyance.
La vie d'un dessinateur est le contraire de la Sécurité sociale, il n'y a rien de plus incertain.
Le dessin délie les langues.
Observer des tabous, ce n'est pas forcément une régression. Ce n'est pas un pas en arrière pour la liberté d'expression, c'est un pas en avant pour l'intelligence.
Le dessinateur de presse est comme le baromètre de la démocratie.
Pour mes premiers pas, mon père m'a donné un crayon, et j'ai eu le sentiment de m'appuyer sur quelque chose. [...] Au bout d'un certain temps, j'ai compris que le dessin, l'art pouvait être une possibilité de m'en sortir.
Il y a suffisamment à faire avec les intégristes de tous bords. D'après moi, il n'y a pas de critiques pertinentes contre les dieux.