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Les maux de la résistances sont grands, je le sais, mais de la résignation ne sont-ils pas mille pire !
Prosper-Olivier Lissagaray
Ah ! c'est qu'il était plus facile de les mitrailler que de les instruire.
Au feu maintenant ! Il ne s'agit plus de crier Vive la République ! mais de la vivre !
Ce qu'on disait autrefois de la France peut se dire aujourd'hui du monde entier : tout homme est un soldat. Que ceux dont le souffle puissant peut emplir un clairon nous mènent à la mêlée. Quel soldat s'arrêtera donc pour admirer le joueur de flûte pendant que la fusillade tonne et que ses compagnons d'armes montent à l'assaut ?
La souveraineté du peuple, la souveraineté de la loi, telles sont les deux bases sur lesquelles on asseoit la République.
Car nous n'avons plus le temps d'être jeunes. Soyons vieux à vingt-cinq ans, si nous ne voulons pas être serfs à trente.
Oui, notre devoir est d'être logique, car on ne défend pas autrement la vérité. Sans la logique, on a des opinions, on a pas de croyances. Les opinions tiennent au tempérament du moment et au milieu. Les croyances naissent des principes certains que l'étude seule peut nous révéler. Aussi l'on peut, sans crime et de bonne foi, varier dans les opinions
Ta doctrine politique n'est que vent et fumée si elle ne renouvelle les doctrines sociales. Autant vaudrait planter un arbre les racines en l'air.
L'audace est la splendeur de la foi. C'est pour avoir osé que le peuple de 1789 domine les sommets de l'histoire, c'est pour ne pas avoir tremblé que ce peuple de 1870-71 qui eut de la foi jusqu'à en mourir.
Quiconque, dans la mesure de son être, de ses facultés, de ses aptitudes, n'apporte pas à la cité son contingent, ne sera pas compté parmi les citoyens.
Il fallait être ou n'être pas pour cette Révolution. La lâcheté seule se tint au milieu. Les socialistes véritables le comprirent et, certains de la catastrophe, ils voulurent du moins faire triompher leur cause par le mépris de la mort.
La République existe encore, mais ta vie rouge, ô peuple, ne court plus dans ses veines.
Le paysan n'a besoin que de garanties individuelles, il les possède. Le prolétaire ne peut vivre que par des garanties collectives n'étant individuellement qu'un atome devant l'industrie, il ne vaut que par sa masse.
C'est le rôle du représentant de formuler dans une loi claire et pratique, en tenant compte des faits actuels, des situations acquises, toutes choses qui réclament de l'habilité et des connaissances spéciales peu communes.