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A ce qu'on fait volontiers, on ne plaint pas sa peine.
Proverbe Allemand
Le chat mangerait volontiers du poisson, mais il ne se soucie pas de se mouiller les pattes.
Le lièvre ne peut tenir contre une meute.
Les médecins purgent le corps ; Les théologiens, la conscience ; Et les gens de loi, la bourse.
La méchanceté s'apprend sans maître.
La vérité n'est pas verbeuse, mais le mensonge n'en a jamais dit assez.
Il faut aller moins vite à diffamer un blason qu'à en donner dix.
Cent ans d'arbitraire ne font pas une heure de prescription.
Quand Dieu veut que les oeufs se cassent, il les confie à un sot.
La volonté de Dieu est toujours sous-entendue.
A force de cuisiniers, la sauce se gâte.
C'est chasser le chat bien tard, Quand il a mangé le lard.
Le dernier de la bande est mordu par les chiens.
Vous avez beau cacher la queue d'un âne, il montrera toujours ses oreilles.
Qui veut du feu, supporte la fumée.
Le recéleur vaut le voleur.
Quand les baies sont mûres, elles tombent plus souvent dans la boue que sur des pétales de roses.
Il faut apprendre en sa jeunesse, Pour savoir en sa vieillesse.
Enfant qui grandit, grand souci.
Devant le sureau, Ote ton chapeau ; Mais pour le genévrier, Quitte l'étrier.
Quand le vaisseau échoue, le niais saura vous dire qu'on a fait mauvaise route.
Une main lave l'autre ; Mais pour la tête, toutes deux s'y mettent.
La vie du limaçon (ne point quitter son logis) est la meilleure.
A l'Annonciation, les hirondelles reviennent ; A la Notre-Dame de septembre, elles s'en vont.
Où le corbeau est sur le toit, et le renard devant la porte, qu'homme ni bête ne s'y frotte.
Il faut un bien rude hiver, Pour qu'un loup mange son confrère.
Qui laisse le cheval faire sa volonté, Mérite d'être désarçonné.
Tout ce que tu sais, ne le dis pas, Tout ce que tu lis, ne l'adopte pas, Tout ce que tu entends, ne le crois pas, Tout ce que tu peux, ne le fais pas.
Il est tel terrain où, pour un empan d'honneur, il croîtra un aune de sottise.
Quand le seigneur prend une pomme au censier, Ses valets prennent le pommier.
Mange, petit moineau, sinon je te tue. Autrement : La fraternité ou la mort !
Le poisson se plaît dans l'eau, l'oiseau dans l'air, Et l'honnête femme au logis.
Pauvreté ne déshonore pas.
Enrôle force soldats, mais peu de conseillers.
Mauvais oiseau, mauvais oeuf.
A qui la fortune est belle, Son boeuf vèle.
Où l'on manque de sel (de bon sens), n'importent les épices (l'esprit).
Honneur perdu Ne se retrouve plus.
Chant d'alouette et faveur de grands, Sont gais, mais durent peu de temps.
Il est parfois beaucoup mieux De fermer un peu les yeux.
Fils pieux, bâtons des vieux.
Les jeunes filles sont des raisins frais et les vieilles filles des raisins secs.
Après les pleurs, le rire.
Qui veut bien sauter, recule.
Donner rendez-vous au loup dans les champs, Ou déférer au voleur le serment, C'est assurer le succès du méchant.
La fraude loge au palais de justice.
Les pareils se cherchent et se trouvent.
Jeunes boeufs font les sillons tortus.
Selon la bête, la litière.
Recommande-toi aux saints, Travaille bien, Et vis bien.