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Entendre, voir et se taire ; Sinon la vie tourne à l'amer.
Proverbe Espagnol
Si je te rudoie, c'est que je t'aime.
Que nul ne s'occupe de la bourse d'autrui ; C'est assez du roi, qui puise dans toutes.
Femme qui ne veille un peu, Aura maigre pot-au-feu.
Ce n'est pas la trempe des armes, mais la trempe du coeur, qui donne la victoire.
Dieu me garde des eaux tranqilles ! Quant aux torrents, je m'en charge.
A sotte langue, sourde oreille.
Qui veut tout, perd tout.
Lui dont le premier enfant est une fille, est un homme heureux.
Elève un corbeau, il te mangera les yeux.
Ce qui est perdu, Dieu l'a pris.
Là où l'on s'y attendait le moins, on fait parfois lever un lièvre.
Ane crevé, la queue au râtelier.
Valet paresseux, pour épargner un pas, en fait huit.
Homme d'armes au camp, évêque à l'église, belle femme au bal, voleur à la potence.
Serviteur de place, a bien des maîtres.
Entre frères, Ne te charge pas d'arranger les affaires.
C'est faire grand gain pour soi, que de se corriger aux dépens d'autrui.
Un riche ne manque guère d'amis, Ni un pauvre d'oublis.
Qui veut être riche au bout de l'an sera pendu à la Saint-Jean.
Une bourse pour deux amis, L'un pleure quand l'autre rit.
La pauvreté n'est pas vile, mais elle pousse l'homme à s'avilir.
Habillez un bout de bois, et ce ne sera plus un bout de bois.
Broncher sans tomber, avance la marche.
Qui dort beaucoup, n'apprend guère.
Je n'ai guère vu de gens mourir de faim ; Mais de trop manger, cent mille.
Le temps passé à l'église, et à donner l'avoine, ne nuit point à une journée.
Si tu fais le mal, attends du mal.
Tel est si bon, qu'un peu plus il ne vaudrait rien.
Grande victoire, que celle qui ne coûte point de sang.
Tel mange à suer, qui travaille à grelotter.
En fait d'ennemis, le moins possible.
Pont d'argent à l'ennemi qui se retire.
Les paroles et les plumes deviennent la proie du vent.
Ne quitte pas les vieux chemins pour les nouvelles routes.
Si tu es monté, fais qu'on ne désire point te voir à bas.
L'espagnol est la langue des amants, l'italien est celle des chanteurs, le français celle des diplomates, l'allemand celle des chevaux.
Donner à Dieu, n'appauvrit l'homme.
Le pourceau acheté à crédit te donnera bon hiver et mauvais été.
Le pied du maître fume le champ.
Qui aime Bertrand, aime son chien.
A manger et à gratter, Il suffit de commencer.
Pauvre ne gagne guère à se joindre au puissant.
Si tu vois l'Espagnol chantant, C'est qu'il enrage ou qu'il n'a point d'argent.
Faute de pain, on mange du gâteau.
Mieux vaut partager un pain avec affection, Qu'un poulet avec affliction.
Point d'abattement dans le malheur, ni d'enflure dans la prospérité.
Que jamais un bouffon ne s'asseye à ma table.
L'argent du chantre vient par le gosier et s'en va de même.
La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.