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Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles.
Rabindranath Tagore
Aucun progrès ne peut être acquis par une société sans passer par la souffrance, et c'est là que le matérialiste est désarmé.
Quand les vieilles paroles expirent sur la langue, de nouvelles mélodies jaillissent du coeur ; et là où les vieilles pistes sont perdues, une nouvelle contrée se découvre avec ses merveilles.
... je suis arrivé à la conviction que les femmes sont toujours prêtes à faire don de leur coeur, là où leur lot ne peut être que chagrin.
Tout le printemps des paysages et des rivières monte comme un encens dans mon coeur, et le souffle de toutes choses chante en mes pensées comme une flûte.
Je cherche ce que je ne puis trouver, je trouve ce que je ne cherche pas.
Dans la chambre qui avoisinait notre dortoir d'enfants, pendait un squelette. La nuit, ses os cliquetaient sous le jeu de la brise. Le jour, nous nous plaisions à les entrechoquer.
Sortir des limites de notre sensibilité et de notre vision mentale, et atteindre à une liberté plus vaste, telle est la signification de l'immortalité.
Voici l'heure de la quiétude et de chanter, face à face avec toi, la consécration de ma vie, dans le silence de ce surabondant loisir.
... la vénération est une superstition de la nature humaine, dont le seul but est d'asservir les hommes.
La leçon la plus importante que l'homme puisse apprendre dans sa vie n'est pas que la douleur existe dans le monde, mais qu'il dépend de nous d'en tirer profit, qu'il nous est loisible de la transmuer en joie.
Ce n'est pas dans le firmament étoilé, ni dans la splendeur des corolles que se voit dans toute sa perfection la révélation de l'infini dans le fini, qui est le motif de toute création - c'est dans l'âme de l'homme.
La meilleure protection pour l'homme comme pour l'insecte est encore de prendre la teinte de ce qui l'environne.
Je dormais et je rêvais que la vie n'était que joie. Je m'éveillais et je vis que la vie n'est que service. Je servis et je compris que le service est joie.
La mort n'est pas l'ultime vérité. Elle nous paraît noire, de même que le ciel nous paraît bleu, mais elle ne noircit pas plus l'existence que l'azur céleste ne tache les ailes de l'oiseau.
Notre monde porte l'immortelle jeunesse au plus profond de son coeur. Décrépitude et mort font glisser sur sa face de fugitives ombres, et s'en vont sans laisser nulle trace. Et la vérité reste, fraîche et jeune.
Ma vanité de poète meurt de honte à ta vue. O Maître-Poète ! je me suis assis à tes pieds. Que seulement je fasse de ma vie une chose simple et droite, pareille à une flûte de roseau que tu puisses emplir de musique.
Mon chant a dépouillé ses parures. Je n'y mets plus d'orgueil. Les ornements gêneraient notre union ; ils s'interposeraient entre nous, et le bruit de leur froissement viendrait à couvrir tes murmures.
Et si l'amour devait être déçu par la mort, - le ver d'une telle désillusion - rongerait toutes choses, - et les étoiles même se faneraient - et deviendraient obscures.
Un grain de poussière ne souille pas une fleur.
La rivière peut devenir la mer mais elle ne pourra jamais faire que la mer soit une partie d'elle-même... De même notre âme peut seulement devenir Brahman comme le fleuve peut devenir la mer.
On peut quelquefois résoudre des problèmes insolubles, en devenant fou. La folie est comme le tapis merveilleux des Mille et une Nuits. Elle peut vous soulever par-dessus les innombrables considérations mesquines qui obstruent la vie quotidienne.
Mais c'est l'effort de toute une vie de faire connaître et honorer son vrai moi.
J'ai perdu ma goutte de rosée ! disait en pleurant la fleur au ciel matinal qui avit perdu toutes ses étoiles.
Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.
Nous ne sommes pas ce que nous sommes véritablement, il nous reste toujours à devenir vrais, à devenir Brahman.
Alors, tes paroles s'envolent en chansons, de tous les nids de mes oiseaux, et tes mélodies s'épanouiront en fleurs dans tous les bosquets de ma forêt.
Si quitter ce monde est une réalité aussi forte que l'aimer, alors il doit y avoir une signification dans les rencontres et les séparations de la vie.
Je ne veux pas prier d'être protégé des dangers, mais de pouvoir les affronter.
Elle était comme un jeune faon dans un pays où il n'y a pas de chasseurs.
La liberté dont tu parles était liberté sur la grève. Là, mon oncle laissait à nos membres toute indépendance. La liberté actuelle est liberté sur l'océan. Pour que nous avancions, il nous est nécessaire d'être confinés sur le navire.
Dieu m'estime quand je travaille mais il m'aime quand je chante.
Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie.
La lumière du soleil, de la lune et des étoiles brille d'un vif éclat : la Mélodie de l'amour monte toujours plus haut et le rythme du pur amour bat la mesure.
A quoi peuvent nous aider les étoiles ?
Il en est des conseils comme des médicaments ; les plus amers sont les meilleurs.
L'illusion seule est aisée. La vérité est toujours difficile !
En cueillant ses pétales, vous ne saisissez pas la beauté de la fleur.
J'ai reçu mon invitation au festival du monde, et j'ai joué tant que j'ai pu.
Si tu ne parles pas, je remplirai mon coeur de ton silence et je le subirai. - Tranquille, je t'attendrai comme la nuit en sa vigile étoilée, la tête courbée et en patience.
Avez-vous de la poussière dans l'oeil ? il vaut mieux ne pas le frotter. Des paroles vous blessent-elles ? mieux vaut ne pas y répondre.
La foi est un oiseau qui sent la lumière et qui chante quand le jour n'est pas encore levé.
L'amour est l'ultime signification de tout ce qui nous entoure. Ce n'est pas un simple sentiment, c'est la vérité, c'est la joie qui est à l'origine de toute création.
La nuit, en secret, épanouit les fleurs et laisse le grand jour récolter les compliments.
Le voyageur doit frapper à toutes les portes avant de parvenir à la sienne.
L'amour c'est la joie qui est à l'origine de toute création.
Il est aisé d'écraser, au nom de la liberté extérieure, la liberté intérieure de l'homme.
La voie du gourou ne mène qu'à la porte du gourou.
Accepter ne veut pas dire reconnaître.
La rivière n'atteindrait jamais la mer si les berges ne la contraignaient.