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Le travail ne suffit pas, même à l'existence la mieux remplie. La vie personnelle et sociale a aussi ses droits et des exigences et ne peut être niée sans danger.
Reine Malouin
Les individus sont des énigmes décourageantes, leurs réactions sont imprévisibles. Malgré l'existence en commun, les êtres sont éternellement seuls et séparés.
Si tu veux obtenir quelque chose de la vie, tu sais, il faut commencer par exiger, c'est la seule façon de dompter l'existence et de lui faire donner tout son rendement.
C'est le propre de la jeunesse de couper les liens, d'ouvrir des chemins nouveaux, de rêver de liberté.
Travailler dans la joie délivre de la servitude.
On désire férocement la liberté, mais c'est presque toujours pour aller vers d'autres contraintes.
La vie que l'on recherche ressemble toujours à nous-mêmes.
On perd l'aspect de sa solitude lorsqu'on rencontre l'amour. C'est l'amour qui sauve tout dans le monde.
Ne regarde jamais d'où tu pars, mais fixe le but de toute ta volonté, instinctivement, tu mesureras ton élan à l'effort que tu dois accomplir.
Au contact de la souffrance, on ne peut faire autrement que de rencontrer sa propre humanité.
La vraie charité, celle qui jaillit du coeur, ne se demande jamais dans quelles mains va tomber son aumône.
Les petits renoncements de l'enfance préparent l'adolescent à repousser les tentations qui se dressent sur son chemin. L'oubli de soi ne s'apprend pas en un jour.
La paix ! Sa recherche et sa rencontre sont dans la marche incessante vers la sagesse et le silence ; c'est une des plus grandes richesses que puisse posséder un être humain.
A la ville chaque individu peut accomplir son travail sans nuire à personne, comme il peut aussi l'accomplir sans servir non plus à qui que ce soit.
L'animosité c'est comme la sympathie, ça se communique sans s'expliquer.
La vie c'est la possession d'un grand amour dans un monde misérable et magnifique à la fois.
La vie est une chose précieuse, à condition qu'on puisse la dépenser à quelque chose ou à quelqu'un.
Le lit, c'est là où commence et finit l'humanité, c'est là où l'on s'aime, où l'on souffre, où l'on refait sa force et où l'on meurt.
Etre aimée, c'est le premier désir et le plus grand trésor qu'une femme convoite.
Notre destinée sera ce que nous l'aurons faite. Il ne faut pas attendre que les autres nous la construisent.
Le bonheur c'est quelque chose d'intime, de chaud, c'est une vérité morale, quelque chose qui nous comble d'une joie unique, inoubliable et qui nous marque pour la vie.
En amour contraindre un être c'est l'écraser ; au contraire, le conquérir, c'est le délivrer.
Quel que soit le métier ou la profession que tu choisiras, tu ne devras compter que sur toi-même. Seul l'effort personnel enrichit et libère.
Pour avancer et s'accomplir dans la vie, on a besoin de croire, d'être compris, de sentir que quelqu'un a confiance en nous.
Tous les métiers sont bons lorsqu'ils rencontrent nos aptitudes naturelles et qu'ils nous aident à réaliser notre destinée d'homme créé par Dieu.
On ne bâtit pas sa maison avec des dictionnaires.
La justice, elle n'existe pas. Il y a rêve de justice dans l'esprit de certains hommes, c'est tout.
La solitude est la patrie des forts.
Tout quitter est plus facile que tout recommencer. Ailleurs, c'est toujours l'inconnu.
Jeunesse. Cette merveilleuse époque de l'éveil du coeur, époque décisive où, sous toutes ses formes, l'amour prend le sens même de la vie.
Notre enfance, c'est la part la plus vraie, la plus profonde de nous-mêmes qui demande à être sauvée.
la réalité, même cruelle, vaut toujours mieux qu'une fiction, même féerique, si celle-ci ne conduit nulle part.
C'est par notre silence que nous sommes les plus coupables.
La mer ! Sa seule beauté attire, retient le regard et donne l'impression d'une étendue intouchée de commencement du monde, d'une puissance qui dépasse l'être humain.
Pour jouir vraiment d'un amour, il faut l'édifier de ses peines, lui avoir sacrifié bien des plaisirs, il faut l'avoir lavé de ses larmes. Alors il a infiniment de prix.
Ce ne sont pas les choses qui comptent, mais le sens que nous leur donnons.
Le temps vient à bout de tout, il est la patience en action.
Tant qu'il y aura des hommes, le monstre du mal ne sera jamais dompté.
L'action libère, l'action vivifie, l'action récompense.
La nature est un temple naturel où l'esprit de l'homme peut facilement s'absorber dans sa méditation, où il peut s'imprégner de la divine douceur de sentir un instant son humanité se délivrer des exigences terrestres.
ll faut croire en Dieu et aussi dans les hommes pour sauver quelque chose.
L'espoir est un sentiment qui ne meurt qu'avec l'homme.
L'abstention est un recul avant de devenir une lâcheté.