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Malgré tous les beaux discours, l'objectif de la plupart des écoles, y compris les universités, est le conditionnement social plutôt que le développement de l'individu.
René Dubos
Ni la richesse ni le savoir ne permettent de lutter efficacement contre les excès humains.
Le problème n'est pas de savoir si l'homme modifiera ou non les systèmes natures, mais bien plutôt comment il le fera.
La relation existant entre l'humanité et la nature doit être faite de respect et d'amour, non de domination.
Appartenir à un groupe social, c'est partager avec les membres de ce groupe une conception de l'accomplissement humain, et accepter une définition de la personne idéale qui l'incarne.
Une gestion toujours plus technologique de la nature et de la vie diminuera inévitablement cette intimité entre les gens et les choses qui constitua un des aspects les plus attachants de la vie.
L'un des pires démons de la civilisation technologique est la soif de croissance, laquelle est attirée par d'innombrables facteurs institutionnels, allant du prestige international à la promotion immobilière et à d'autres formes de publicité commerciales.
Les baux des maraîchers parisiens stipulent couramment que le locataire peut emporter avec lui son sol jusqu'à une certaine profondeur quand il résilie son bail.
La vie consiste à jongler sur une corde raide.
L'homme se fait lui-même, individuellement et socialement, au moyen d'une série ininterrompue d'actes volontaires qui sont régis par des jugements de valeur et ses prévisions de l'avenir.
C'est dans le processus même d'interdépendance constructive avec le monde et d'adaptation de la nature à ses besoins, à ses désirs et à ses aspirations, que l'homme constitue son humanité.
La liberté absolue serait insupportable parce qu'elle exigerait de tous les instants et qu'elle impliquerait un réexamen constant de tous nos désirs et activités.
L'art est le produit d'une magie suggestive intégrant le sujet et l'objet, et il résulte toujours du rapport étroit entre l'artiste et le monde extérieur.
Des rapports avec la terre basés exclusivement sur l'utilisation de celle-ci en vue de la croissance économique ne peuvent que mener à sa dégradation, en même temps qu'à la dépréciation de la vie humaine.
Il est souvent difficile de conserver sa foi en la destinée de l'homme, mais ce n'est que lâcheté de désespérer de l'avenir.
Une société qui accepte la tyrannie de l'expert est une société malade.
Notre salut dépend de notre aptitude à créer une religion de la nature, et un succédané de la magie qui réponde aux besoins et au savoir de l'homme moderne.
Il n'existe pas de problèmes dans la nature, mais seulement des solutions car l'état naturel est un état adaptatif donnant naissance à un système cohérent.
C'est la diversité, et non l'efficacité, qui est la condition sine qua non d'une vie humaine riche et créatrice.