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Au silence qui suivit, je conclus qu'il avait fait une plaisanterie.
Richard Brinsley Sheridan
De tous les arts qui recherchent la renommée, celui de l'acteur est le plus incertain. L'acteur seul redoute les arrêts du temps. Son souvenir n'est perpétué que par une faible tradition.
Qui pourrait croire à l'amour et abjurer le vin ? C'est la pierre de touche à l'aide de laquelle un amant connaît son propre coeur.
Venez au jardin, je voudrais que mes roses vous voient.
Quand le trait qui nous frappe est encore aiguisé par l'ingratitude, la blessure est d'autant plus vive.
L'amour-propre, l'envie, la rivalité et mille autres motifs nous poussent à nous déprécier les unes les autres ; mais pour mordre son prochain il faut nécessairement qu'un homme ait la poltronnerie d'une femme.
Je n'aime guère voir la prudence s'attacher au vert bourgeon de la jeunesse ; c'est comme le lierre qui entoure un arbrisseau, et l'empêche de se développer.
Il n'y a pas moyen d'avoir de l'esprit sans être un peu méchant. La malice d'un bon mot est la pointe qui le fait piquer.
La conversation où l'esprit de raillerie est supprimé paraîtra toujours ennuyeuse et insipide.
Ma détresse est si grande que je ne puis me passer de ma gaîté. Un jour viendront les richesses et le spleen ; chaque chose a son temps.
Ne voudriez vous pas entrer dans mon jardin ? J'aimerais que mes roses vous voient !
Quand un vieux garçon épouse un tendron, il mérite... - Non ! le crime comporte son propre châtiment.
Le crime comporte son propre châtiment.
Le théâtre, bien dirigé, devrait être une école de morale. Mais aujourd'hui, on semble y aller pour se divertir, purement et simplement.
Le coeur qui a conscience de sa pureté a toujours de la peine à croire à la perfidie des autres.
La conscience n'a pas plus à faire avec la galanterie qu'avec la politique.
L'huître aussi a des chagrins d'amour.
Quand un vieux garçon épouse une jeune femme, il mérite... non, la faute porte sa punition avec elle.