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La chute de l'un est le corollaire immédiat de l'ascension de l'autre. Comment une civilisation peut-elle raffoler à ce point d'un plaisir qui passe par le malheur d'autrui ?
Richard Powers
Sa vie durant, elle a soupçonné en secret que tout ce que l'on apprend à vouloir, tout ce que l'on fait vraiment sien, nous est retiré un jour. A présent elle sait pourquoi : rien ne nous appartient en propre.
Les changements extérieurs sont toujours occultés par nos propres changements, tant nous préoccupent nos petits voyages intérieurs.
La vie est finie bien avant qu'on ait le temps de la comprendre.
Chaque minute, le métro creuse ses tunnels sous plus d'êtres humains que ne pourraient en contenir le paradis d'un intégriste.
Et pour le bien de son âme immortelle, il le dépouilla de toutes ses liquidités.
Un jour tu comprendras. Les morts n'attendent rien d'autre de nous que nous vivions.
Ce moi que le moi décrit à lui-même, nul n'en était détenteur. Mensonge, déni, refoulement, confabulation : non, pas des troubles, mais une signature. Celle de la conscience s'efforçant de rester intacte. Que valait la vérité auprès de la survie ?
Règle numéro un : vous n'êtes pas en cause. Numéro deux : le monde et vous poursuivez des objectifs distincts. Numéro trois : l'esprit peut changer l'enfer en paradis, le paradis en enfer.
La sagesse populaire disait qu'on ne répare que ce qui est cassé.
"Cet phrase contient trois erreures." - La première porte sur l'accord du démonstratif ; la seconde, sur l'orthographe du mot erreur. Et la troisième sur le fait qu'il n'y a que deux erreurs.
Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.