Images
L'histoire est écrite par les vainqueurs.
Robert Brasillach
Ce qui nous plaisait dans les livres, c'étaient surtout les phrases-clefs, qui servaient à notre jargon personnel, c'était un souvenir...
Il n'y a pas d'erreur romantique plus forte que celle de l'utilité de la douleur. Rien ne sert à rien.
Je ne sais pas le temps qui nous reste promis, Mais qu'importe le temps lorsqu'on a des amis.
Chaque âge a sa beauté, et cette beauté doit toujours être une liberté.
Tout est bon pour la défense, excepté la lâcheté.
Et ceux que l'on mène au poteau - Dans le petit matin glacé, - Au front la pâleur des cachots, - Au coeur le dernier chant d'Orphée, - Tu leur tends la main sans un mot, - O mon frère au col dégrafé.
Il ne reste plus que deux, trois années, cinq avec de la chance, pour garder un corps mince, un visage sans rides, pour approcher une enfant de vingt ans sans qu'elle recule ou qu'elle sourie.
Si nos armées n'étaient faites que de chevaliers qui combattent par choix et par liberté, quelle plus grande beauté humaine pourrait-il y avoir que la guerre ?
Si j'avais à donner une belle image, peinte ou sculptée, de la volupté, je ne choisirais pas de jeunes amants.
Les deux seules vertus auxquelles je crois : la hauteur et l'espérance.
Le bonheur s'attache aux plus fragiles aspects, et naît, de préférence, des choses minimes et du vent.
La Justice, c'est six mille ans d'erreurs judiciaires.
Les plus pessimistes sur les hommes sont toujours dépassés par la réalité.
On a toujours les alliés de son adversaire pour alliés.
La jeunesse attend toujours d'un nouveau dieu, d'un nouveau chef ce qu'elle n'obtiendra qu'à force de vieillir.
S'approche l'oiseleur avec son sac au poing : - Ma vie est un oiseau aux filets du chasseur.
Dieu a dit aux hommes de se débrouiller, et c'est ce que les professeurs de philosophie appellent liberté.