Images
Peut-être faudrait-il faire passer à nos chefs politiques un examen qui évaluerait leur aptitude à la compassion et à la bonté...
Robert Hossein
Nos grands cerveaux ne parviennent pas à résoudre le paradoxe du pouvoir : profiter de certains privilèges et, en même temps, les dénoncer ! Peut-être faudrait-il adjoindre à nos leaders des gens simples, issus du peuple et possédant une intelligence pragmatique, qui sauraient les rappeler à leurs devoirs d'humains...
Je ne monte pas de grands spectacles pour faire du tintamarre, mais pour qu'en chacun de nous résonne l'espérance.
Pour réussir sa vie et être libre, il est nécessaire de renoncer à être une victime, pour prendre soin des autres, tous ceux dont le cri est une alarme...
Le génie, c'est 18 heures de travail par jour, mais le talent, c'est d'en trouver aux autres.
J'ai fait la manche toute ma vie et je continue. ça ne me dérange pas de tout claquer à chaque fois. Mon père me disait toujours qu'arriver au ciel avec du pognon c'était le plus sûr moyen de s'attirer des ennuis là-haut, et je n'en veux pas.
J'ai toujours recherché ce qui améliore la condition humaine, même auprès d'œuvres athées –j'ai joué Sartre, j'ai monté Genet, j'ai mis en scène Le cuirassé Potemkine, hymne communiste ! Ma première pièce s'appelait Les voyous. J'en étais un.
J'ai toujours vécu dans une sorte d'univers parallèle, sinon dans un état second, recréant le monde autour de moi, me le réappropriant sans cesse. Je ne m'y suis jamais adapté, c'est plutôt lui qui s'est fait à moi, grâce au prisme de mon imagination.
Comme je le répète volontiers, je crois tellement en Dieu... qu'il finira bien par exister !
Je veux sauver la planète. Je la crois en grand danger, et pas seulement d'un point de vue écologique : d'un point de vue moral aussi. Les hommes sont en train de perdre l'espoir et, à mon humble échelle, je voudrais essayer de leur en redonner. Sur l'affiche on écrira : Croyant ou non croyant, vous ne serez plus jamais les mêmes en sortant.
J'aime beaucoup les hommes et je crois en Dieu car je crois dans les hommes et avec leur faiblesse et leur contradiction.
Si j'avais le secret des pains et des poissons, je serai déjà sur la colline, et sur la route, je vous le dis.
Les biens matériels aveuglent, étouffent, submergent l'essentiel, on devient dépendant du fric comme de la drogue ou de l'alcool.
Quand un spectacle existe, c'est parce que les femmes y entraînent les hommes.
Quand je vois des gens qui ne croient plus en Dieu, je leur dis : le problème n'est pas là. Il est plus important de savoir s'il croit en vous que de savoir si vous croyez en lui.
Avec la meilleure volonté, nul ne peut se mettre à la place d'autrui. Sauf si l'on vit les mêmes choses.
De retour à la vie civile, j'ai été accueilli par mon ami Frédéric Dard. Accueilli, recueilli, adopté, choyé, entouré par cet homme exceptionnel et son épouse, qui m'ont installé chez eux, dans une grande chambre peuplée de livres et baignée de lumière... Ils m'ont aimé comme leur troisième enfant.
Il faut essayer de faire les choses très sérieusement, mais pas se prendre au sérieux parce que vraiment, on n'est que de passage.
J'ai dû être fier de quelque chose il y a longtemps, mais aujourd'hui plus du tout. J'essaie de faire les choses sérieusement, mais je me prends de moins en moins au sérieux. Je pense surtout que j'ai eu de la chance de rencontrer des gens merveilleux.
Tout est possible, il faut que les hommes attrapent l'espérance et qu'ils puissent avoir le sentiment d'exister.
Je suis venu à Dieu peu à peu, au fil d'une jeunesse difficile et d'une vie tourmentée, à travers la longue inspiration que m'ont donnée les écrivains, les bandes dessinées, les musiciens, les peintres, etc.
Si je suis fier d'une chose, c'est d'avoir découvert Jean-Louis Trintignant et Isabelle Adjani.
Je n'aime pas trop ces sauteries, mais j'y vais pour voir mes copains, tous des vieux cons comme moi.
C'est terrible de vivre à ce point en dehors de la nature, de n'exister que dans un univers complètement factice où le paraître remplace l'être véritable.
Je dois beaucoup aux femmes. Je leur dois tout et encore plus.
Après, je pourrai aller retrouver mes potes Frédéric Dard et Vadim au paradis, pour casser une bonne croûte et jouer aux cartes.
Je suis un marginal mystique, méfiant de naissance. Tout ce que l'on peut dire de moi, c'est que je suis croyant. Et désespéré.
Avant je croyais en Dieu parce que je croyais en l'Homme, aujourd'hui c'est l'inverse : je crois en l'Homme parce que je crois en Dieu. On ne peut pas vivre dans un monde qui souffre et ne rien faire. Sinon, on a vécu un coup pour rien.
Jésus ? J'y crois tellement qu'il finira bien par exister !
Il faut croire en Dieu pour avoir foi dans les hommes.
Nul besoin d'être cultivé pour être inspiré ! Il faut seulement être à l'écoute de l'invisible.
Il est plus important de savoir si Dieu croit en vous que de savoir si vous croyez en lui.
A partir du moment où on sait et on voit certaines choses, il faut absolument se mettre aux services de ces choses, et au bout de votre vie vous vous apercevez qu'il y a des urgences.
J'ai une totale confiance aux femmes, elles sont prodigieuses d'abnégation, elles vous donnent tout ce qu'elles ont, vous pouvez avoir une totale confiance.