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Les mots ne sont que les pets d'un tas d'imbéciles qui ont avalé trop de livres.
Robertson Davies
La santé, c'est vivre le destin de son corps.
Personne ne lit jamais deux fois le même livre.
Le bonheur, c'est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoux.
Dieu nous garde de ne lire que la crème. Mais Dieu nous garde aussi de nous satisfaire d'un perpétuel régime de médiocrité, parce que c'est la médiocrité, plutôt que la nullité flagrante, qui exerce une influence sur la majorité des lecteurs.
Personne ne juge aussi sévèrement ses amis qu'un brillant raté.
Pour beaucoup, l'avenir rêvé n'est souvent que le retour à un passé idéalisé.
Seul un imbécile s'attend à être toujours heureux.
C'était cela, la force d'Hannah. Toute son énorme masse était remplie à ras bord de la connaissance et de citations de la Bible, qui suintaient d'elle comme du jus de groseilles d'une chausse à filtrer la gelée.
Il est extraordinaire de voir à quel point les gens sont dépourvus du sens de la langue et de la moindre notion de sa nature de jouet, l'un des plus impressionnants et des moins épuisables dont l'être humain ait été gratifié.
Nous tenons tous à nos chaînes. Il n'y a pas d'homme libre.
Le temps lui a donné raison, comme il le fait souvent avec les gens désagréables.
Caroline avait douze ans. Elle était à cet âge, entre enfance et nubilité, où les filles semblent avoir la sagesse qui ne repose sur aucune expérience et une certaine lucidité qu'elles ne retrouveront qu'après la ménopause.