Citations de Roger Fournier

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Ce qu'il y a de consolant avec la mort, c'est qu'elle ne fait pas de jaloux.

Mais c'est justement ça, vivre, c'est avoir des problèmes et les résoudre. - Oui, pis pendant ce temps-là on vieillit, on s'enlaidit, et la première chose qu'on sait y est trop tard !

Le secret de la réussite : faire croire à certaines personnes que certaines choses sont importantes.

Il y a quelque chose de plus grand que l'homme dans l'amour physique, dans la volupté, dès qu'on y met un peu de son âme.

Alors il se contente de dire : - Papa, tu es destructeur. - Bien sûr ! Tout ce qui vit vraiment est destructeur. On vit toujours aux dépens de quelqu'un d'autre.

Une vie sans émotion est une vie perdue.

Travail et amour, c'est deux roues énormes sur lesquelles roule le chariot du monde.

Il n'y a pas d'événements heureux ou malheureux. Il y a des gestes plus ou moins beaux.

Le plaisir sans l'intelligence deviendrait facilement une chose vulgaire et limitée.

Il observe les yeux purs de Sylvie mais il ne sait plus ce qu'ils cachent. Plus exactement, il ne voudrait pas le savoir. Il sait très bien que les yeux des femmes posent toujours la même question : est-ce qu'on me désire ?

Les gens les plus ordinaires sont justement ceux qui aiment le plus facilement.

Les yeux des femmes posent toujours la même question : est-ce qu'on me désire ?

Ma femme ! Qui a inventé cette possession ridicule ?

Il est inutile de se battre pour une idée. Quand une idée est bonne, elle fait son chemin toute seule.

L'imagination est la meilleure compagnie de transport au monde.

Ma femme est incapable de prendre ses responsabilités de mère. "Ma" femme ! Qui a inventé cette possession ridicule ? Un être humain ne peut pas appartenir à un autre, à qui que ce soit.

Le suicide est la plus grande des négations.

C'est fou ce que ça peut faire comme impression, se sentir inutile au reste du monde. Ça vous écrase mais en même temps ça vous libère.

L'homme n'est un homme que s'il est un surhomme. L'homme n'est qu'un homme que s'il est Dieu !

Tout le monde est contre la guerre, mais les forts ont besoin d'elle pour prouver aux faibles qu'ils sont forts. Si bien qu'on ne s'en débarrassera jamais, parce qu'il y aura toujours des faibles.

Gisèle est en ce moment un objet de luxe que je dorlote. Or quand la femme ne sait pas qu'elle est un objet de luxe, elle est adorable.

Quand on ne donne pas, on reçoit mal...

Ma voisine se tourna vers moi en riant, de sorte que je ne sus jamais si elle répondait gentiment à ma caresse ou si elle se réjouissait du triomphe de ma maîtresse. Les femmes ne perdent jamais une occasion de se montrer mystérieuses.

Le bonheur, fruit de la conscience épanouie.

Le mal, cette chose qui détruit, comme la rouille.

L'alcool purifie tout, comme le feu.

La vie est stupide comme le soleil. Aucun événement humain ne peut l'empêcher de tourner.

Un mari, c'est responsable, ça prend en charge. - Ca fout le camp aussi, et c'est souvent incapable de prendre ses responsabilités. - Je te parle d'un vrai mari. - Le jour du mariage, un mari est toujours un vrai mari.

Faire l'amour, c'est recommencer quelque chose de neuf à chaque fois. L'expérience ne compte pas beaucoup.

Le monde est irrémédiablement divisé en deux : ceux qui sont en haut, et ceux qui sont en bas.

Nous avons peut-être besoin de ce mensonge pour nourrir notre espoir. L'imagination a été inventée pour alimenter l'espoir.

Quand on distrait le public, on l'aveugle.

Quand j'ai commencé à ne rien faire il m'a semblé que je m'amuserais beaucoup, que j'aurais du plaisir. Mais le plaisir est comme une fleur : on le cueille et il meurt au bout de quelques heures.

Le moment précis où l'on devient ridicule nous échappe toujours.

Je veux simplement être capable de vivre. Je dis seulement qu'il est possible de vivre, malgré tout. Il suffit de le vouloir.

Tout ce qui vit vraiment est destructeur. On vit toujours aux dépens de quelqu'un d'autre.

La peur est le plus grand de tous les maux dont l'humanité est affligée. Sans la peur, il n'y aurait pas de guerres...

Papa, à quel moment de l'histoire les hommes ont-ils perdu leur naturel ? - J'en sais rien. Quand la réflexion est arrivée, probablement. Quand ils ont commencé à savoir qu'ils savaient.

Le travail, c'est une belle invention, parce que tout le monde croit que c'est sacré.

Il faut accepter l'amour avec tout son cortège de souffrances, parce que l'amour ne vient pas sans souffrance, et c'est par là qu'il est grand !

Le miracle de l'amour, ce n'est pas d'aimer un homme ou une femme : c'est de s'aimer soi-même juste assez pour être capable d'aimer vraiment une autre personne.

Si vous ne pouvez pas vous réconcilier avec la chaleur de votre sang, calez-vous la tête sous l'eau. Vous allez mourir. Le suicide aussi est un poème, en un certain sens. Il paraît même que c'est une oeuvre d'art.

Chaque matin est une naissance qu'il faut découvrir et aimer.

Il est possible de vivre malgré tout. Il suffit de le vouloir.

Le mélodrame nous fait rire jusqu'au jour où on doit le jouer soi-même.

Le sexe, ce pauvre instrument à qui nous demandons tant de plaisir, alors qu'il ne peut donner que le soulagement.

Pas de générosité. Incapable de donner mon âme, mes pensées. En contre-partie, incapable de recevoir. Quand on ne donne pas, on reçoit mal.

Le plaisir est comme une fleur : on le cueille et il meurt au bout de quelques heures.

Religion et tradition sont les mamelles des Canadiens. Nicole planait sur un nuage de componction, comme si elle avait voulu montrer que de jour en jour, elle devenait de plus en plus responsable d'un événement grave.

C'est dans la cuisine que vous verrez si les gens communiquent vraiment avec vous : en dehors du lit, c'est le seul endroit de la maison qui soit vraiment intime.

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