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Les affaires au cul, ça se soigne comme les hémorroïdes.
Roland Dumas
La plupart de ces criminels de guerre étaient des voyous qui avaient précisément profité de la guerre pour exister, devenir quelqu'un. Sinon, ils seraient restés d'obscurs sans-grade.
Il vaut mieux visiter Vérone accompagné d'une jolie femme.
Dans les pays arabes, il est indispensable de prendre soin des palabres, qui sont plus un témoignage de politesse que de déférence à l'égard de son interlocuteur, qu'il soit souverain ou palefrenier. Il n'est pas convenable d'aborder tout à trac les questions qui se posent.
Le pouvoir masque la réalité du quotidien. On ne voit plus la vie comme un simple citoyen, car on est dans un "rôle", celui que vous octroie généreusement la République.
J'ai eu à faire avec la justice dès l'âge de 8 ou 10 ans. J'avais arraché les plantes du jardin de la maison que louaient mes parents pour les vacances. Ça s'est terminé au tribunal ! Il y avait eu une bagarre entre les avocats, j'avais trouvé cela marrant... Ce monde des avocats commençait à m'intéresser.
J'ai sauvé la République en 1995.
Règle number one en diplomatie : tenir sa langue...
Les mots sont des amis. Ils m'ont souvent aidé à surmonter les blessures de la vie. Je les ai laissés venir tels qu'ils se présentaient. Ces textes dénotent aussi une certaine liberté de ton que je n'ai pas cherché à corriger.
Quand on mène une vie publique, il faut s'attendre à ce que les coups pleuvent, même si je dois reconnaître que je n'imaginais pas que ce soit si violent.
On ne peut offrir quelque chose qui ne nous appartient pas...
Les seules armes du diplomate pour éviter la guerre sont les mots.
En 1995, les comptes de campagne de Balladur et Chirac étaient manifestement irréguliers.
On peut être surréaliste et écrire des bêtises.
Ce qu'il y a de meilleur dans l'avocat, c'est qu'il soit là quand il n'y a plus personne.
La guerre, c'est fait pour tuer… C'est pour cela que c'est ignoble.
Mais qui est vraiment fréquentable dans ce monde ? Vous croyez qu'il y a beaucoup de chefs d'État qui étaient fréquentables ? Quand on regarde un peu tout ça en Amérique latine, Afrique, en Extrême-Orient.
Le piège pour les hommes politiques est de se sentir invulnérables, intouchables. Cela conduit à négliger des choses que l'on juge à tort subalternes.
La vie d'une diva n'est pas une vie. Vivre avec une diva non plus !
Enfourcher le cheval palestinien est une chose, mais enfourcher le destroyer de l'Islam en est une autre !
Après avoir hésité, j'ai laissé aussi des notations personnelles, voire très privées, qui humanisent le propos. Il aurait été facile de réécrire ma "petite" histoire. Mais il est utile, je crois, de montrer que les hommes politiques ne sont pas désincarnés. Leur vécu arrive en résonance avec les événements qui les assaillent au quotidien.
Il n'est pas inutile d'apprendre comment ne jamais se résigner à l'injustice quand on est innocent.
J'étais l'avocat de Mendès d'abord, j'étais l'avocat de Mitterrand. De bien d'autres : Bérégovoy, etc.
Quand on sait que l'adversaire arrive au point faible du dossier qui risque d'embarrasser la défense, il faut faire diversion parfois de façon banale : faire tomber son stylo et le chercher ostensiblement. L'attention est détournée. Le fil est rompu. Mais il faut le faire intelligemment. Là, j'y étais "pour mon compte" !
Il était une fois un pays merveilleux où les femmes avaient pris leur revanche sur les hommes, elles pouvaient enfin devenir maçon, plombier ou champion de boxe et laissaient à leurs maris le soin de torcher les enfants et de repriser les chaussettes.