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Parler d'amour, c'est faire l'amour. Parlez d'amour, et les femmes vous écouteront, même les plus sourdes, dit Champfort ; mais quand on aime sans réserve, on aime de tout son objet.
Romain de Bierzynski
Le propre de l'amour est de voir les personnes et les choses autrement qu'elles ne sont en réalité. C'est un désir qui ne s'assouvit jamais, bien qu'il n'est pas toujours une chose sensuelle ; il est la folie ou la poésie de l'amitié.
Dans la grammaire féminine, le verbe aimer se conjugue par personnes, espèces, nombres, temps et accidents.
L'amour paraît une sensation plutôt qu'un sentiment - un goût aveugle, purement sensuel, qui ne suppose aucun mérite dans celui qui le possède, ni dans celui qui le donne.
La solitude est si douce, peuplée de la pensée de ce qu'on adore ; l'absent est toujours présent aux yeux de la personne qui l'aime.
L'amour est l'amour - une chose qui ne ressemble à aucune antre. Si, comme l'a dit Pindare, et comme l'a répété Casimir Delavigne, "l'existence de l'homme est le rêve d'une ombre", l'amour fait souvent de ce rêve un cauchemar.
Vouloir oublier quelqu'un, c'est y songer, dit La Bruyère, c'est un excellent moyen pour rendre l'idée plus intense.
En amour, la vérité n'est pas une raison. Rien, en matière d'amour, ne ressemble plus à la vérité que le mensonge.
On a et on aura toujours beau disserter sur l'amour. C'est la grande puissance du monde, car le besoin d'affection étant la première loi de la nature, il est peut-être l'unique sentiment qui nous vient malgré nous.
L'amour est un faux monnayeur, qui change continuellement les gros sous en louis d'or, et qui souvent fait de ces louis des gros sous ; il est comme l'argent bon serviteur et mauvais maître.
Rêver est la plus douce et la plus constante occupation de ceux qui aiment.