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Quand l'amour s'habille de douceur, il se fait appeler tendresse.
Romain Guilleaumes
Une séparation, c'est rompre un lien qui n'attachera plus que l'autre.
La passion est un désir qui se mue en plaisir, qui vibre à l'unisson d'un rêve que l'on touche du bout du coeur.
Toujours, Dieu révèle les hommes. L'agnostique démontre son intelligence en acceptant son ignorance, le dévot et l'athée ne peuvent en dire autant.
Choisis tes amis avec soin, ils seront les parfums de ton chemin de vie.
Sème l'amour pour récolter la vie.
Le politicien vulgaire suit le peuple ; l'homme d'Etat le précède.
Tant qu'il ne la juge pas lui-même utile ou valable, la vie d'un homme n'a pas la moindre importance.
Au contraire de l'avenir, le passé est connu. Il n'est ni vain ni vide, en cela il me rassure.
Plus l'esprit est léger et la tête vide, plus la posture est droite.
C'est par le mariage que bien des hommes s'assurent un port d'attache qui leur épargnera la solitude entre deux aventures.
Les imbéciles sont une bénédiction. Chacun découvre ceux qui l'aident à se croire intelligent.
Le peuple n'entend rien à la politique car elle s'occupe de tous et non de chacun.
Aimer souffre de trop de promesses et de trop peu d'engagements.
Critiquer ses amis dans la sphère privée est un devoir, le faire sur la place publique procède d'une nature foncièrement inamicale.
La nudité dans la relation amoureuse, c'est une offrande que l'on fait de son moi véritable, dépourvu des boucliers et masques qui nous protègent de la société, qui nous facilitent l'épreuve de ses règles et de ses contraintes.
Une loi est transgressée non parce qu'elle est injuste mais parce que sa sanction est insuffisante.
Pour un être gracieux, l'instruction est un mérite ; pour un disgracieux, c'est un devoir.
L'esprit peut rester jeune dans un corps qui vieillit ou vieillir dans un corps que l'on sculpte. Le sport sert les imposteurs.
La naissance et la mort, deux instants qu'on ne choisit pas. Et dans l'intervalle, on s'imagine avoir son mot à dire.
Croire en l'amour, c'est s'offrir à la souffrance. Ne plus y croire, c'est s'y condamner.
L'Histoire est un balancier dont l'équilibre s'acquiert par l'alternance des extrêmes. Ainsi, un Occident trop tolérant et conciliant verra bientôt la minijupe remplacée par le tchador.
Opportuniste et féminine, l'éloquence déserte le vaincu pour s'offrir à celui qui connaît la réussite.
Le suicide, c'est prendre les choses en mains et se montrer responsable, refuser enfin de s'en remettre à autrui, au hasard ou à la providence.
En termes de croyances, l'intégrisme est la règle. Croire partiellement n'est pas croire.
Si la tolérance prône la coexistence de toutes les idées, même et surtout antinomiques, elle devient la négation de tout système de valeurs. Une société ouverte et tolérante par principe est dépourvue de valeurs, elle agonise si elle n'a déjà trépassé.
Un doux et chaud baiser est la gomme qui efface le reste du monde.
Dès que la majorité de mes contemporains choisit la même option que moi... j'en déduis que je suis forcément dans l'erreur. Si la raison, la sagesse et l'intelligence étaient majoritaires, ça se saurait.
Quand une civilisation atteint son apogée, elle pervertit la tolérance par l'excès et entame son agonie. Ainsi, les moralité diaphane et sexualité débridée sonnèrent, jadis, le glas de Rome et d'Athènes.
Manquer de respect à une femme, c'est l'appâter. A une jolie, c'est l'ignorer ; à une laide, c'est la flatter.
Qui peut désaimer sans rage, colère, haine ou peine, n'a pas aimé.
Tout ce qui précède l'apocalypse s'appelle le progrès.
L'amour, et déjà sa promesse ou son esquisse, exalte la vie tant que sa poursuite obstinée illumine le coeur et le regard de l'être.
Dans une démocratie moderne on ne brûle pas les livres, on condamne en justice les idées et les opinions dissonantes.
Jamais personne ne vous fera le procès d'une opinion, pourvu que vous la taisiez. Dans le domaine des idées, c'est la liberté d'expression qui fait le plus défaut.
Les faiblesses des hommes sont le moyen de les mener, de les soumettre, de les abuser. Bref, de les gouverner.
Si vous avez une femme et non un amour, n'attendez pas son soutien dans le grain, au premier coup de tabac elle s'en ira.
Trop souvent, l'honneur se dilue dans la quête éperdue des honneurs.
Si ce que je dis dérange, c'est que je ne dois pas être loin de la vérité.
La morale que l'on suit, on veut l'imposer pour en partager les souffrances.
L'absence prolongée de câlins, ça vous aigrit un homme.
La musique et la danse réunissent les individus. Plus une peuplade, une tribu ou un groupe d'individus est primitif, plus cela se vérifie.
Tout homme de quarante ans est devenu un vieux con, ou resté un jeune con.
Celui que l'humanité ne désespère pas, n'a jamais cru en elle.
Armures et boucliers que nous impose la fragilité de l'être ne tombent et ne s'abaissent qu'aux merveilleux instants de grâce qu'offrent parfois l'amour et l'amitié.
En démocratie, règne la dictature du plus petit commun cru ou ressenti. Certainement pas pensé.
N'avoir foi qu'en soi ! Ainsi une communauté s'enrichira de quelques esprits, se mutilera de trop d'ambitions et se détruira d'une multitude d'égoïsmes.
L'opinion est le fruit du viol d'une pensée par un sentiment.
Qui recherche l'assentiment de ses semblables n'a qu'à se blâmer pour l'obtenir.
Sans amour, le sexe n'est que la satisfaction d'un besoin naturel primaire, comme uriner ou déféquer.