Images
Le regard a quelque chose de traître.
Sahar Khalifa
Dans une révolution, on naît cent fois, et on meurt des milliers de fois.
La queue du chien restera toujours tordue, même cent fois ajustée dans un moule.
Certains hommes considèrent les femmes comme des chaussettes : ils en ont une paire de chaque couleur, choisissent celle qui s'accorde le mieux avec leur costume puis s'en vont comme si de rien n'était.
L'artiste habite un univers lointain peuplé d'illusions, alors que le politicien mure son coeur.
La femme est l'image et le symbole de la terre.
Chacun ne prend dans cette vie que ce qui lui est imparti.
Une foi aveugle vaut bien mieux qu'une pensée déguisée.
Deux amertumes passent inaperçues : la mort du pauvre et la crânerie du riche.
Si le nouveau-né savait ce qui l'attend, il retournerait aussitôt dans le ventre de sa mère.
Il suffit à l'avare de se délecter du souvenir de posséder une fortune enviable et de pouvoir s'y réfugier en cas de nécessité.
Une personne en vaut une autre.
Les plaintes de l'âme restent longtemps tapies avant de jaillir.
La vie ne tourne pas comme une roue et le temps n'est pas un ami fidèle : il ne donne pas aux gens les clés secrètes de l'avenir.
L'amour ne signifie pas la soumission : les femmes ne sont pas des marchandises dans des boutiques.
Les larmes ne sont qu'une pluie soudaine.
Si le symbole meurt, le sentiment reste.
La peur est un bouclier qui ne protège même pas les sages.
Rien ne nous atteindra que ce que Dieu nous a destiné.
Un esprit lucide est un cran de sûreté.
En temps de guerre, la mort et le symbole triomphent des sentiments.
A-t-on jamais vu une ronce donner des roses ?
La lutte des classes est une construction pyramidale.
Si le coeur vieillit, le rêve vieillit aussi et devient décombres.
La liberté est une note dans une symphonie.
Avoir la main dans l'eau n'est pas comme de l'avoir dans le feu.
Seul le corps peut aller en prison, l'esprit ne peut être prisonnier, on ne peut pas attraper le vent.