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Les philosophes péripatéticiens et les théologiens chrétiens ne croient pas plus à l'égalité des péchés dans le mal qu'à celle des vertus dans le bien.
Sébastien Lapaque
Une carte postale au temps des sms, c'était la revanche de la relation concrète.
L'envie, ce vice contraire à tout amour.
L'homme révolté ne veut pas nécessairement le mal de l'autre. Son désir de vengeance peut être une protestation contre un désordre, une excitation pour le maintien de la justice du bien.
L'avarice est la marque propre d'un siècle rongé par le nihilisme.
Les nouveaux maîtres du monde sont riches et ne voient rien d'autre que leur richesse.
Si toute faute est contraire à une vertu, le péché d'envie est celui qui s'oppose le plus directement à l'amour et c'est par celui-ci que sont soignés les envieux.
Sous tous les cieux, le buveur est un être de rupture.
Il plane un délicieux esprit d'enfance chez tous les gourmands mis en scène par la littérature.
L'ivresse permet d'élaborer de nouvelles formes, de révoquer les mots usés de la tribu, bibelots abolis incapables de dire l'éternelle beauté du Monde.
Tout péché implique son contraire, et qu'il se peut muer en vertu lorsque le désordre qu'il porte s'est dissipé.
La richesse est le lot dérisoire d'individus ayant renoncé à l'éternité.
Ne se damne pas qui veut, ne goûte pas qui veut le pain de sa perte.
La colère, qui désire un mal sous la raison du bien, est un péché singulier.
On ne devrait jamais oublier qu'ailleurs est un mot plus beau que demain...