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Je quitte le bureau mais je ne quitte pas la bataille pour la paix.
Shimon Peres
Je ne serais pas arrivé là si je n'avais pas fait preuve, à chaque instant de ma vie, d'un optimisme forcené. Malgré les menaces, malgré les guerres. Malgré un environnement où le pessimisme, hélas, est mieux considéré.
Chaque religion est persuadée d'avoir trouvé l'unique chemin véritable pour mener les hommes au bonheur.
Pour moi la démocratie représente deux choses : le droit de chacun d'être égal et aussi le droit de chacun d'être différent.
Quand vous avez deux alternatives, la première chose que vous devez faire est de chercher la troisième auquelle vous n'avez pas pensé.
Mon plus grand mérite est sans doute de contrôler aussi le fait de rester optimiste. Optimistes et pessimistes meurent de la même manière, mais ils vivent différemment.
Il vaut mieux être controversé pour les bonnes raisons, que d'être populaire pour de mauvaises raisons.
Le processus de paix ressemble à une nuit de noces dans un champ de mines.
La paix n'est pas bon marché, mais la guerre a un coût infiniment supérieur.
Je ne renoncerai pas à mon droit de servir mon peuple et mon pays. Et je continuerai à aider à bâtir mon pays, avec l'espérance profonde qu'un jour, il connaîtra la paix.
Le 14 juillet n'était pas seulement une fête française, mais une fête pour chaque personne éprise de liberté, soucieuse d'égalité et qui recherche la fraternité.
La meilleure façon d'apprendre à nager est de le faire à contre-courant.
Je suis consterné de voir à quel point tout est fait pour casser l'élan, l'audace, le rêve, inciter au scepticisme, voire au cynisme, alors qu'il faudrait insuffler de la force et de la confiance dans le monde.
C'est rassurant de se souvenir, c'est moins confortable de tourner son esprit vers l'avenir.
Internet, Facebook et Twitter ont créé des espaces de communication de masse et des espaces sociaux que les régimes ne peuvent pas contrôler.
Les gouvernements ont des budgets mais pas d'argent, les entreprises ont de l'argent mais pas de budget.
Pour moi, rêver est simplement devenir pragmatique.
Je ne sais pas ce que les gens font en vacances, c'est une perte de temps. Je ne connais pas de plus grande joie que de travailler.
Tu ne fais pas la paix avec des amis. Tu la fais avec des ennemis très peu recommandables.
La démocratie c'est la différence, avec la tolérance, avec la liberté et le respect. Et nous devons vivre dans ces différences.
C'est la moralité qui garde les humains humains.
Parents et professeurs cherchent à normaliser les enfants ; contraignent, encadrent, limitent au lieu de donner des ailes. Quelle erreur !
Le président iranien devrait se rappeler que l'Iran peut aussi être rayé de la carte.
L'atome peut construire ou détruire cela dépend de nous, l'être humain ne peut pas être indifférent, il doit vivre et vibrer pour l'amour, la liberté, pour l'égalité, pour la fraternité. À mes yeux, le 14 juillet est la fête de toute l'humanité, c'est aussi donc la fête d'Israël.
Je ne prépare pas la guerre. Je me prépare à me défendre. Israël n'a pas le choix, c'est mourir ou gagner. Chaque fois qu'il y a eu une opportunité de paix, je l'ai exploitée.
Je vais rester un citoyen plein d'espoir, espoir pour un avenir meilleur, espoir pour la paix.
Je n'aspire pas à régner, je préfère servir.
Notre problème n'est pas de nous soumettre aux différences mais de les surmonter.
Sans liberté, vous ne pouvez pas avoir une vraie paix.
Les gens ont le droit de rêver comme ils ont le droit de manger et de boire.
Qui, au sortir de la Shoah, aurait pu imaginer qu'il ne faudrait que trois ans avant de voir prospérer un Etat juif ?
La démocratie ne consiste plus à s'engager à ce que tous soient égaux, mais à ce que chacun puisse être différent, tout en étant traité également. Elle n'est plus la revendication de la libre expression, mais de l'auto-expression pour ne pas sombrer dans le trou noir de la globalité. Nous devons le comprendre et laisser la jeunesse bâtir un monde différent.
La démocratie est un rassemblement de gens en désaccord, dont les vues divergent mais qui n'essaient pas d'imposer leurs vues aux autres.
Nous devrions utiliser notre imagination plus que notre mémoire.
On peut être religieux et démocratique en même temps.
On a décrit le monde global comme l'humanité n'ayant qu'un seul cou, un cou pour la Liberté, pour l'égalité, et pour la Fraternité, et l'homme ne peut donc plus couper le cou de l'autre sans que cela ne provoque la fin. Je crois que la guerre aujourd'hui, ne sert plus à rien, elle n'est plus d'aucune utilité, seule la paix est utile et importante à obtenir.
La France a résumé en trois mots les choses qui sont essentielles à mes yeux, la Liberté, l'égalité, la Fraternité. Et c'est cela le legs de la France au monde, car ces trois valeurs sont des valeurs d'humanité, du monde dans son ensemble, et c'est la France qui les a apportées aux êtres humains. Le monde, sans ces trois valeurs, serait juste une catastrophe globale.
Vous êtes aussi jeune que vos rêves, pas aussi vieux que votre calendrier.
Peu importe que vous soyez juif, arabe, français, britannique, américain, nous n'avons qu'un seul coeur auquel il faut faire bien attention.
Les optimistes et les pessimistes meurent exactement de la même maniére, mais ils vivent des vies très différentes !
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