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Le rêve a pour fonction d'être le gardien du sommeil, qu'il résulte de la rencontre de deux tendances opposées, dont l'une, le besoin de sommeil, reste constante, tandis que l'autre recherche à satisfaire une excitation psychique.
Sigmund Freud
Qui naît mélancolique tête la tristesse en tout évènement.
Faute de pouvoir voir clair, nous voulons, à tout le moins, voir clairement les obscurités.
Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort !
On sait, en effet, qu'en plaisantant on peut tout dire, même la vérité.
Le rêve est le gardien du sommeil.
Mais avant le réveil il y a un rêve qui a toujours le même contenu, savoir, que je bois. J'ingurgite de l'eau à plein traits, je trouve ça délicieux, comme seule peut l'être une boisson fraîche quand on crève de soif, et alors je me réveille et il faut impérativement que j'aille boire pour de bon. Ce qui déclenche ce rêve simple c'est la soif, que je perçois effectivement au réveil.
Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.
Que de choses absurdes chez cet imbécile
L'origine des névroses est à chercher dans des traumatismes apparus durant l'enfance.
Dans les temps que nous pouvons nommer pré-scientifiques, les hommes n'étaient pas embarrassés pour expliquer le rêve.
Les idées religieuses réalisent les souhaits les plus anciens, les plus forts et les plus pressants de l'humanité.
La psychanalyse par elle-même n'est ni pour ou contre la religion ; c'est l'instrument impartial qui peut servir au clergé comme au monde laïque lorsqu'il n'est utilisé que pour libérer les gens de leur souffrance.
Une tâche qui nous incombe fréquemment est l'interprétation de rêves, c'est-à-dire la traduction du contenu du rêve remémoré en son sens caché.
Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.
L'homme a un instinct sadique, et la femme un instinct masochiste, lesquels sont inconscients, donc incontrôlables.
S'il est librement choisi, tout métier devient source de joies particulières, en tant qu'il permet de tirer profit de penchants affectifs et d'énergies instinctives.
On ne devient pas pervers, on le demeure.
J'ai cherché une thérapie, je n'ai pas voulu fonder une religion.
Après que le malade a raconté son histoire une première fois, nous le convions à s'abandonner tout à fait aux pensées qui surgissent en lui et à faire part, sans aucune réserve critique, de ce qui lui vient à l'esprit.
L'analyse n'a pas à rendre les réactions morbides impossibles mais à procurer au moi du malade la possibilité de se décider pour ceci ou cela.
... l'homme de croyance et de piété est éminemment protégé contre le danger de certaines affections névrotiques ; l'adoption de la névrose universelle le dispense de la tâche de former une névrose personnelle.
Les désirs insatisfaits sont les forces motrices des fantaisies, et chaque fantaisie particulière est l'accomplissement d'un désir, un correctif de la réalité non satisfaisante.
Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.
Vous savez rapprocher de si près l'expression de l'objet, que les plus fins détails de celui-ci deviennent perceptibles, et que l'on croit saisir des relations et des qualités qui jusqu'à présent n'avaient absolument jamais été exprimées par le langage.
Ce qui caractérise toutes les perversions, c'est qu'elles méconnaissent le but essentiel de la sexualité, c'est-à-dire la procréation.
Le rêveur a à sa disposition le mode d'expression symbolique qu'il ne connaît ni ne reconnaît à l'état de veille.
Accrochez-vous ferme à la rampe de la sexualité sinon vous tomberiez dans l'ordure de l'occultisme.
Le rêve est la satisfaction d'un désir.
Ce qui m'attachait au judaïsme n'était pas la foi... mais... la claire conscience d'une identité intérieure, le sentiment intime d'une même construction psychique.
La disposition des enfants à une perversion polymorphe peut-être considérée comme la source d'un grand nombre de nos vertus.
Ne jamais être nés, voilà l'idéal pour les mortels ! Mais à peine si cela arrive à un sur cent mille !
Au commencement était l'action.
Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent : on n'est pas capable non plus de les chasser.
Le respect que nous souhaitons obtenir de l'homme envers ses pareils n'est qu'un cas particulier du respect qu'il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie.
Les qualités de l'objet sexuel, nous les nommerons : excitantes.
La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.
Le désir de faire souffrir l'objet sexuel - ou le sentiment opposé, le désir de se faire souffrir soi-même - est la forme de perversion la plus fréquente et la plus importante de toutes.
Le rêveur ne déchiffre pas plus le sens de ses rêves que l'hystérique ne pénètre la signification de ses symptômes.
Les femmes, peu aptes à la sublimation, souffrent d'un trop-plein de libido.
L'accumulation met fin à l'impression de hasard.
Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu.
L'inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité.
L'imprécision avec laquelle le langage use du terme "amour" est justifiée du point de vue génétique.
La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel.
Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.
Il me paraît indiscutable que l'idée du "beau" a ses racines dans l'excitation sexuelle, et qu'originairement, il ne désigne pas autre chose que ce qui excite sexuellement.
Etre normal, c'est aimer et travailler.
Il est trop triste de savoir que la vie ressemble à un jeu d'échecs, où une seule fausse démarche peut nous obliger à renoncer à la partie, avec cette aggravation que dans la vie nous ne pouvons même pas compter sur une partie de revanche.
La civilisation est quelque chose d'imposé à une majorité récalcitrante par une minorité ayant compris comment s'approprier les moyens de puissance et de coercition.