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Le paradis, c'est les autres.
Soeur Emmanuelle
Musulmans, athées et juifs ont nourri ma foi de chrétienne, écrit-elle. Ils ont élargi ma compréhension de Dieu.
La vie, c'est comme les vagues, c'est comme l'écume, tout se disloque, tout s'en va, tout se perd.
Je n'ai jamais autant ri que dans le bidonville. On trouvait toujours des occasions de s'amuser.
Quand on n'a rien, on n'a pas l'occasion de s'attacher. On n'avait ni eau ni électricité. On vivait dans des cabanes en vieux bidons troués où s'entassait toute la famille, parents, enfants, grands-parents. On avait rien - sauf un grand amour.
Je vous demande de continuer à chanter avec moi sur les routes du monde où vous êtes en chemin. Préparons-nous à des retrouvailles merveilleuses.
Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir : ça vivifie et ton amour peut faire des miracles.
La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une soeur.
Aimer, c'est apprendre à écouter la différence de l'autre. L'amour est une écoute qui retentit en soi. Alors s'ouvre la réception de don de l'autre, de sa manière autre d'aimer.
Il ne faut jamais s'arrêter dans la vie. Il faut toujours courir, s'acharner. Et on est toujours, toujours vainqueurs.
Je crois en Dieu bien sûr, c'est ma source. Mais je crois que c'est plus important de croire en l'homme puisque Dieu s'est fait homme pour aider les autres.
L'amour, c'est ce complément d'être que, réciproquement, l'autre me donne, mais à sa façon. Ceux qui s'aiment sont dans le mystère d'une relation vécue différemment, dans la différence.
Je suis une révoltée de naissance. Ce qui me révolte le plus c'est l'inégalité entre les plus pauvres et les plus riches.
Si tu crois en Dieu et que tu ne fais rien pour les autres, excuse-moi, c'est foutu.
Je reste persuadée que ce qu'on nomme "les péchés de la chair" sont les moins graves aux yeux de Dieu.
On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : "Souris au monde et le monde te sourira."
L'amour, c'est ce complément d'être que je donne, mais tel que l'autre le désire, et non pas tel que je l'imagine.
Au bidonville, beaucoup de pauvres étaient riches. C'était merveilleux. Ils n'étaient attachés à rien.