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Si vous êtes belle, profitez-en. Si vous n'êtes pas belle, jouez-en !
Sonia Rykiel
Être un pas en avance sur une tendance de la mode n'est pas si important pour moi. Ce qui compte, c'est toujours aller de l'avant.
Ne pas avoir peur, c'est ça le bonheur. Je suis le contraire de ça.
Je me sens comme un esclave, et d'une manière comme un artiste, parce que je dois m'inspirer tous les jours, de tout et de tout le monde...
Vous pouvez créer de la mode partout dans le monde, mais l'endroit où vous êtes couronné est Paris.
Quand j'étais un enfant, tout ce que j'aimais étaient les livres et le chocolat.
Érotique : Juste pour moi. Emboutie, embrouillée, confuse. Enchevêtrée, bafouillée, embaumée. Embusquée avec une émeraude. Émerveillée, émotionnée, couchée.
Mentir faisait partie de ma vie mais ça ne va plus.
Je pense que dans les moments les plus sombres, nous avons besoin d'une pause.
Il n'y a pas d'étapes dans ma mode, juste des moments ; je ne sais pas jouer de cette façon, je joue la femme. Pas de spectaculaire, pas de théâtre, sauf les défilés. J'écris au jour le jour l'histoire. La jupe, la robe. Ça suit comme les pages du livre, ça se travaille comme un roman. Mais qui est le romancier et où est le roman, je ne sais pas. Je rature, je barre, je passe la page.
L'élégance, n'est pas n'est pas une question de luxe, de richesse. Mais d'attitude.
J'ai le sentiment que j'ai toujours fait ce que je voulais tout au long de ma vie.
Parkinson, c'est un nom de scène, un nom de rose, pas un mot pour être malade, c'est pour ça que je l'ai rebaptisée.
Le chocolat en tête à tête c'est somptueux, à la fin d'un dîner c'est superbe, c'est le bonheur, un rite, une cérémonie.
La mode, c'est extrêmement difficile, c'est un métier de mécano, vous passez votre vie aux pieds des mannequins pour les habiller, raccourcir une jupe, enlever un soutien-gorge, regarder une robe de près, de loin.
Mes parents n'ont jamais parlé de la mode, mais nous parlions de la littérature, du théâtre et des arts... c'est pourquoi j'ai gardé une relation réelle avec le monde de l'art, en mettant des livres dès le début dans les vitrines de mes magasins.
La beauté sera toujours rayée.
Je suis une non dormeuse, une qui ne dort presque pas. Je vis avec ce non-dormir.
ll faut faire remarquer sa tête sans se faire remarquer.
Impudique ou publique, mère, épouse, maîtresse, créateur ou voyeuse, je suis déséquilibrée par ce fou qui habite en moi. Ce double magique qui me poursuit depuis l'enfance.
L'essence de la séduction pour moi chez un homme, même si elle provient de son aspect rugueux, presque grossier, contient encore quelque chose de la femme : il doit être séduisant et intelligent.
Comment peut-on mener un haut train de vie sans talons hauts ?
Je n'avais pas l'intention d'avoir une telle carrière dans le monde de la mode. Tout ce que je voulais, c'était avoir dix enfants et les élever !
La maille, je l'ai commencée par hasard, parce que je voulais à tout prix quelque chose de très petit. Et c'est vrai que l'on a tous quelque chose qui nous touche. Moi, c'était le tricot, pour la tendresse, la douceur.
Dès le début, j'ai dit aux femmes de ne pas suivre aveuglément les règles de la mode et d'adapter les vêtements en fonction de leur identité.
Je ne révolutionne jamais. J'évolue. Souvent imperceptiblement.
Pendant dix ans, je disais tous les jours j'arrête demain. On va s'apercevoir que je n'y connais rien. J'ai toujours pensé qu'on finirait par me démasquer.
J'ai commencé par concevoir un pull très proche du corps, parce que je ne pouvais en trouver aucun.
Comme tous les créateurs, je ne peux parler d'autre chose que de moi. Je ne me quitte jamais.
Le travail est plus qu'indispensable, à chaque collection. Chaque dessin, chaque livre fait que l'on reste amateur.
J'étais plutôt libre, et j'ai toujours fait ce que je voulais faire, parfois sans écouter les gens qui m'ont prévenu de ne pas faire ceci ou cela.
Parfois, dans l'industrie de la mode, nous rencontrons des règles injustes, mais personne n'est obligé de les suivre.
La mode, je m'en fiche, mais je ne m'en fiche pas, ça dépend des jours.
L'élégance suprême, c'est celle qui se voit et celle qui vous va. J'aime beaucoup ce que j'ai appelé la démode, jouer avec la mode par rapport à soi, à ce qu'on est, et non par rapport aux tendances, aux couturiers.
Elle n'est pas folle, elle est différente.
Le parfum vous suit ; Il vous persécute et persiste derrière vous. C'est une marque de référence. Le parfum fait le silence parler.
Une belle robe, c'est une comédienne qui parle juste !
Ma vie pourrait s'arrêter, ce qui me fait hurler de peur.
Pour la collection, je suis comme un peintre ou un écrivain. Je peux ou non être un personnage dans ma propre histoire.
Sans l'élégance du coeur, il n'y a pas d'élégance.
Dans ma famille, la mode était quelque chose dont nous n'avons jamais parlé, on pensait que c'était plutôt superficiel.
Je n'aime pas les femmes qui sont multiformes, qui portent beaucoup de formes différentes. Les femmes qui conservent une forme unique sont généralement des personnes uniques.