Images
L'âge rend indulgent sur le caractère et difficile sur l'esprit.
Suzanne Curchod
Les places éminentes sont comme les rochers escarpés, où les aigles et les reptiles peuvent seuls parvenir.
Les colères des amants sont comme les orages d'été, qui ne font que rendre la campagne plus verte et plus belle.
Il n'y aurait que demi-mal d'être dupe, si l'on était, de plus, calomnié par le dupeur.
Habile est le mari qui garde le silence, car le silence angoisse les femmes.
Les vers luisants sont l'image des femmes : tant qu'elles restent dans l'obscurité, on est frappé de leur éclat ; dès qu'elles veulent paraître au grand jour, on ne voit plus que leurs défauts.
On a souvent tort par la façon que l'on a d'avoir raison.
On admire toujours l'ouvrage où l'on retrouve ses pensées.
Quand on aime, les mots sont trop petits pour contenir notre âme trop grande.
L'amour a besoin des yeux, comme la pensée a besoin de la mémoire.
La dignité d'une femme âgée consiste moins à éviter d'être regardée qu'à ne pas supposer qu'elle le soit.
Le bonheur est une denrée merveilleuse : plus on en donne, plus on en a.
Les âmes douces ne vivent que de caresses et de démonstrations d'amitié ; être froid avec des personnes de ce caractère, c'est leur refuser le bonheur.
L'on prouve que l'on a du caractère quand on parvient à vaincre le sien.
Un bienfait reçu est la plus sacrée de toutes les dettes.
L'amour réduit la femme à être sublime ou grotesque.
La perfectibilité est la faculté qui marque la différence entre les hommes.
Les défauts des femmes ont été donnés par la nature pour exercer les qualités des hommes.
Rien ne gâte plus l'esprit que les lectures rapides, sans réflexion et sans attention. Qu'on se garde donc de parcourir beaucoup de livres : si l'on veut tirer du fruit de ses lectures, il faut s'arrêter à chaque mot, à chaque phrase.
Autrefois, chacun menait sa barque ; aujourd'hui, tout le monde veut conduire le char de l'Etat.
L'ardeur pour le mal aveugle ; l'ardeur pour le bien éclaire.