Images
Seul l'amour balaie les doutes, les ignorances et les défis de l'âme.
Suzanne Paradis
Il ne faut pas négliger les pauvres, ils sont le chemin vers le coeur de la ville.
Il faut si souvent désobéir pour vivre une enfance décente.
Quelqu'un dit : c'est une enfant très intelligente. Moi, je la juge à peu près idiote, sa beauté ne me leurre pas. La beauté n'a pas d'intelligence, elle est aveugle, sotte, sotte.
On peut éprouver ses habitudes. On peut les varier, les nuancer, les envoyer paître, les perdre, les renouveler.
Les enfances se ressemblent toutes, dans leur grandeur comme dans leur misère originelles. On ne connaît guère mieux son enfance que les enfances inconnues et secrètes des autres enfants.
La beauté n'a pas d'intelligence. Elle est aveugle, sotte, sotte...
Tous les enfants se résorbent entre douze et treize ans.
La beauté ne s'emprisonne pas, l'amour non plus, que ferions-nous de cette cage où grouille la vermine ?
Nom commun le plus difficile à porter, le plus humble à trahir : femme.
Mon rêve de quitter cette vie pour m'éveiller dans une sorte de paradis est-il fondé ? D'où vient alors la peur dont je tremble encore ? Est-ce bien la mort que je souhaite ? Qu'y a t-il derrière le rideau d'apparences que la mort crèvera.
On a les amitiés que l'on peut.
La vie. Une fine poussière sur l'âme.
Les femmes sont des fillettes toute leur vie. Une caresse les console. Un petit oubli les brise.
Ne valait-il pas mieux mourir d'épouvante que lentement étranglée par des mains de glu, des mains de poussière visqueuse qui vous rappelaient incessamment que, poussière, vous retourniez en poussière ?