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Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.
Tahar Ben Jelloun
Et lui répondait : "Le désir de l'amour engendre l'amour." Elle disait : "Mon corps porte tant et tant de cicatrices ; j'ai besoin de douceur et de tendresse qui fermeront mes blessures."
On ne se méfie jamais assez des nuits claires et douces. L'âme se laisse séduire, abdique et se retrouve brisée.
Mais si on ne se critique pas, on avancera jamais.
La religion, c'est souvent le tout et le contraire de tout : il faut que chacun puisse y puiser son miel.
Le rien ne doit pas être négligé, il pèse de son poids invisible, de sa prétendue légèreté mais en fait, le rien est ce qui mine beaucoup d'existences.
Il avait appris de sa mère qu'il ne fallait jamais se plaindre, d'abord parce que cela ne servait à rien et ensuite parce que ça ennuyait les autres.
Tu as mon âme et mon coeur, mais mon corps appartient à la terre et au diable qui l'a dévasté.
La corruption c'est aussi le manque de dignité, c'est l'absence de scrupule, c'est l'exploitation des gens sans défense.
La liberté n'est rien si elle ne respire pas dans le corps et l'esprit de l'homme, de tous les hommes, sans distinction ethnique, religieuse ou géographique.
On peut oublier un visage mais on ne peut tout à fait effacer de sa mémoire la chaleur d'une émotion, la douceur d'un geste, le son d'une voix tendre.
Très souvent le raciste s'aime beaucoup. Il s'aime tellement qu'il n'a plus de place pour les autres, d'où son égoïsme.
Quand la violence s'installe dans un couple, la vie en commun n'est plus possible tout le reste n'est que rafistolage et mensonge à soi. Divorcer, alors, est la seule solution.
Doit-on traîner avec soi jusqu'à la mort ceux qui vous ont condamné à vivre ?
Une maîtresse est une femme qu'on aime mais à qui on donne les miettes du temps.
L'ami est-il celui qu'on peut déranger ? Oui, surtout s'il peut être utile.
L'amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une religion qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible.
Il faut se méfier de ceux qui ont des certitudes, qui ne doutent jamais, des gens en béton : la moindre fêlure dans le mur peut entraîner la chute de toute la maison.
La littérature ne change ni l'homme ni la société. Pour autant, l'absence de littérature rendrait l'homme encore plus infréquentable.
La mort est un vaisseau porté par les mains des jeunes filles ni belles ni laides qui passent et repassent dans une maison en ruine, sous le regard incrédule et méfiant de celui qui, d'une main sûre, repousse cette image.
Trop de raison dans les sentiments, ça les abîme souvent.
Abdiquer ? autant disparaître ! A quoi bon devenir si petit que plus personne ne vous remarque ? La relation à deux n'était donc possible qu'à condition d'être une ombre.
Toutes les histoires sont des histoires d'amour, et quand elles se terminent mal, elles échouent là, dans ce sous-sol, comme des épaves, de tristes choses qui se cognent contre le mur de la vie.
Une femme blessée est une femme dangereuse et imprévisible.
Ils ne m'auront pas. Je ne serai jamais la petite Beur qui passe à la télé pour dire combien elle est assimilée, intégrée, rangée.
Rêver, c'est peut-être la chose la plus nécessaire qui soit. Plus nécessaire encore que de voir.
Chaque enfant est une parole prise à la nuit une caresse du temps petite éternité de l'aube sortie d'un ventre.
Va voir les Marocains qui traficotent comme des nuls, un jour ils se feront choper, ils diront que les Espagnols sont racistes, qu'ils n'aiment pas Los Moros, c'est ça, quand on a plus d'argument il reste toujours le racisme...
Rêver est une chose douce qui ne coûte rien et qui rassure.
C'est l'histoire d'un homme leurré par le vent, oublié par le temps et nargué par la mort.
L'amitié est un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible.
L'âme humaine ne s'explique pas par la psychologie. Elle ne peut être expliquée, elle est à vivre.
La dépression est une quintessence de la solitude dans ce qu'elle peut avoir de plus cruel.
Ebloui, je ne sais plus où j'en suis ni qui j'aime. Est-ce l'amour que j'aime, est-ce la femme que j'aime ou est-ce une image de moi qui circule dans d'autres yeux ?
L'amitié est une religion. Fidèle ou occasionnelle, elle est la source des plus grandes joies. Silencieuse ou démonstrative, elle ne supporte aucun manquement et se retrouve parfois la cible de trahisons et de blessures jamais apaisées.
Les grands créateurs n'ont pas le monopole de la souffrance.
Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.
Le désir de l'amour engendre l'amour.
La mort, ce n'est rien. Mais tout ce qui rôde autour est insupportable.
Faire l'amour est une façon de créer, d'écrire, de composer.
Personne ne change vraiment. Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les anciens. Bonne chance.
Les blessures d'amitié sont inconsolables.
La passion est un excès de vie, un excès de lumière, impossible à étaler dans un quotidien.
L'oeil ne s'élève jamais au dessus des sourcils.
Il est des folies que même le diable ignore.
Il s'était demandé pourquoi, dans l'esprit des enfants d'aujourd'hui, la bonté était signe de faiblesse. Fallait-il être dur, autoritaire et injuste pour être fort, pour être respecté, admiré ?
La raison qui ne dort jamais produit des monstres.
Le destin est un fil autour du cou : tôt ou tard quelqu'un tire dessus : ça blesse ou ça casse.
Aimer, c'est célébrer en permanence la rencontre de deux solitudes.
Mes yeux sont secs, me dit-il, mais je pleure abondamment à l'intérieur.