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Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?
Théodore Monod
Quel bonheur d'avoir un haut idéal moral et une forte passion scientifique vous évitant bien des tentations ou, plutôt, vous aidant à leur résister !
Le monde pourrait vivre sans tuer ni animal ni végétal.
Le désert est beau parce qu'il est propre et ne ment pas.
Le peu qu'on peut faire, le très peu qu'on peut faire, il faut le faire, pour l'honneur, mais sans illusion.
Contre la religion du profit, nous devons opposer la religion de la beauté, son pain vivant, son eau vive.
La théologie chrétienne n'a jamais encore accepté de prendre en compte le problème de la souffrance animale.
Nous désirons tous ouvrir le cercle de la pensée pour arrêter sa ronde stérile.
Je ne suis pas un homme de parti, mais je défends des causes.
Le désert est beau, ne ment pas, il est propre.
Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu.
Il y a, pour moi, une pierre de touche des morales, des religions, des moeurs : l'attitude prise devant la souffrance des animaux.
La caravane, lentement, chemine ; les hommes cramponnés à leur selle ne parlent plus. Bercée au pas égal et balancé de ta monture, tu t'abandonnes, mieux aimée, te laissant délicieusement pénétrer de l'universel embrasement...
Il y a dans nos sociétés un système de mise en condition des êtres humains qui nuit à la réflexion. Si on se laisse domestiquer par la presse, la publicité et la télévision, on perd tout recul face au monde.
Il y a une certaine saveur de liberté, de simplicité... une certaine fascination de l'horizon sans limites, du trajet sans détour, des nuits sans toit, de la vie sans superflu.
La vie n'est pas la joie. C'est la tension dans l'effort continu ; c'est le labeur physique et le surmenage intellectuel ; c'est l'austère accomplissement du quotidien devoir.
Un pays qui n'ose pas interdire la chasse à courre, les combats de coqs ou les courses de taureaux a-t-il le droit de se prétendre civilisé ? On peut en douter.
Il faut faire passer l'homme avant le profit, la croissance spirituelle avant le PNB.
J'avais trop longtemps attendu de pouvoir pénétrer un jour dans un monde jusque-là interdit, pour ne pas accueillir avec une émotion profonde l'occasion de pouvoir en franchir enfin les limites.
Le peu, le très peu que l'on peut faire, il faut le faire quand-même.
L'arme nucléaire, c'est la fin acceptée de l'humanité.
Jamais je n'ai aussi bien pensé, n'ai autant vécu, n'ai aussi bien été moi-même que dans les longs voyages que j'ai fait seul à pied.