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Si je suis devant vous, vous êtes devant moi.
Thomas Corneille
Les moindres lâchetés Sont pour votre grand coeur, des crimes détestés.
Il ne faut pas juger sur ce qu'on voit paraître. - Seigneur, on n'est heureux qu'autant qu'on le croit être.
Mais lorsqu'un vrai mérite en a formé les noeuds, Un coeur n'est pas longtemps le maître de ses voeux.
Les belles passions cherchent les belles âmes.
Quand on meurt pour le prince, on est mis dans l'histoire.
Quand on a tout à craindre, on ne doit craindre rien.
Quiconque écrit s'engage.
Qui sauve un criminel se charge de son crime.
Quoi qu'en dise Aristote et sa docte cabale, - Le tabac est divin, il n'est rien qui l'égale !
Et souvent, c'est l'effet des caprices du sort, Qu'au milieu des écueils on rencontre le port.
La naissance est l'appui des courages mal nés.
Quoi que l'on oppose à de si douces flammes, Les belles passions cherchent les belles ames.
On n'est heureux qu'autant qu'on le croit être.
Un coeur pour se donner ne prend loi de personne.
L 'amour en est plus gay s'il est moins delicat, Et quand on s'y resout jamais de jalousie, Jamais.
Ce diseur de beaux mots sait dorer la pilule.
Le crime fait la honte, et non pas l'échafaud.
Il veut me voir souffrir : je me tais et j'endure.
Par d'illustres efforts les grands coeurs se connaissent.
Se plaint-on trop souvent de ce qu'on sent toujours ?
Mais, quand on a vaincu, la passion expire, Ne souhaitant plus rien, on n'a plus rien à dire.
Je crains ce que je veux, et veux ce que je crains.
Rien n'est impossible à qui sait aimer.
Ah ! que de la vertu les charmes sont puissants !
Ma foi ! s'il m'en souvient, il ne m'en souvient guère.
Tu crois me satisfaire en niant jusqu'au bout, Mais ne rien confesser, c'est confesser le tout.