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C'est moi le coupable, moi que voici !
Virgile
Qu'heureux seraient les hommes des champs s'ils connaissaient leur bonheur !
Fermez les ruisseaux, esclaves ; les prés ont assez bu.
Chacun a son penchant qui l'entraîne.
Fermez maintenant les vannes, enfants, les prés ont assez bu.
Le fidèle Achate.
Puissent les Dieux protecteurs de la piété, puisse tout ce qu'il y a d'hommes au monde qui respectent encore les lois de l'humanité, puisse enfin le plaisir secret qui naît d'une action vertueuse vous récompenser dignement !
La laine reniera le mensonge des teintes ; Mais de pourpre éclatante ou d'une toison d'or Le bélier dans les prés se teindra de soi-même. Et vermeil se fera le poil des blancs agneaux.
Cher rejeton des Dieux, noble descendant de Jupiter.
Misère de moi, dans quel état ! Combien différent de ce valeureux Hector, revenant revêtu des dépouilles d'Achille !
Durant l'âge tendre, l'habitude à une grande importance.
Déjà les torches et les pierres volent, la fureur fournit des armes.
Le loup ne vient plus dresser son aguet près des bergeries ni rôder, trotteur nocturne, derrière les troupeaux : un tourment plus âcre que la faim le plie.
De cinquante gueules noirâtres béant, l'énorme Hydre plus hideuse encore à l'intérieur réside. Alors le Tartare même deux fois autant se dévoile profond, deux fois autant plonge dessous les ombres.
Ils sont capables parce qu'ils se croient capables.
Je crains mes ennemis surtout lorsqu'ils me font des cadeaux.
(Le paysan) déterrant des tombes verra avec étonnement des ossements gigantesques.
L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.
Heureux qui peut savoir l'origine des choses.
Le travail bouillonne.
Nous ne pouvons pas tous toutes choses.
Donnez des lis à pleines mains.
Déploie ton jeune courage, enfant ; c'est ainsi qu'on s'élève jusqu'aux astres.
Le temps emporte tout, jusqu'à l'esprit même.
... et la nuit s'élance de l'océan.
Tous deux dans la fleur de l'âge, tous deux Arcadiens, égaux dans l'art du chant et prêts à répondre en vers.
L'enfant à qui ses parents n'ont pas souri n'est digne ni de la table d'un dieu, ni du lit d'une déesse.
Enfants cueillant les fleurs, les fraises au sol naissant, - Fuyez d'ici : se cache en herbe un froid serpent.
Ayez foi dans celui qui fit l'expérience !
Vous qui cherchez des fleurs et les premières fraises, Fuyez, enfants : dans l'herbe un froid serpent se cache.
Avec ce leurre neigeux, la laine, Pan le dieu de l'Arcadie, t'a saisie ô Lune, s'il faut le croire ; il te huchait au fond des bois, et toi tu as été attentive.
... dans le silence amical de la lune complice.
L'expérience du malheur nous apprend à secourir les malheureux.
La fortune sourit aux audacieux.
C'était l'heure où la première quiétude vient aux mortels accablés et, par le don des dieux, coule ses délices.
Les veaux que tu veux former aux habitudes et aux travaux de campagne, il faut les façonner jeunes. Entre dans la voie du dressage quand leur caractère est maniable et leur âge hésitant.
Muses, commencez par Jupiter.
Chantons des sujets un peu plus relevés.
Les Deuils et les Soucis vengeurs ont installé leur lit ; les pâles Maladies y habitent et la triste Vieillesse, et la Peur, et la Faim, mauvaise conseillère, et l'affreuse Misère, larves terribles à voir, et le Trépas et la Peine.
Tu m'ordonnes, reine, de renouveler une indicible douleur.
L'amour triomphe de tout.
Le loup ne charche pas à surprendre les bergères.
Tels dans le vaste désaccordés, dans l'éther, les vents en combat se soulèvent, aux animosités et aux forces égales, ni eux-mêmes entre eux, ni les nuées ni la mer ne cèdent.
Trop heureux les paysans s'ils connaisaient leur bonheur !
Chacun est entraîné par son plaisir.
Debout !... Chanter à l'ombre est chose assez malsaine Et du genévrier, l'ombre est funeste aux fruits. Rentrez, voici Vesper, rentrez, chèvres repues.
Vous qui cueillez des fleurs et les fraises qui poussent au sol, fuyez d'ici : un froid serpent se cache dans l'herbe.
Le temps emporte tout, l'énergie comme le reste.
L'alternance des voix plaît aux Muses Camènes.
Je frémis en le racontant.