Images
Les oiseaux mêmes, l'air ne les soutient plus ; ils chutent tout droit, laissant leur vie dans les hauts nuages.
Virgile
Peut-être un jour, même ces souvenirs auront pour nous des charmes...
Ses brebis l'assistaient : n'en soyons pas choqués ; Ne rougis pas de ton troupeau, divin poète : Le charmant Adonis menait boire le sien.
Un serpent se cache dans l'herbe.
Il est dans un profond retrait une île qui forme un refuge de ses flancs avancés contre lesquels toute vague de la haute mer se brise et où en sinueux reflux se scinde l'onde.
Pour connaître ta mère, enfant, commence à lire Dans le livre de son sourire.
Je reconnais les traces de mon ancienne flamme.
A nous n'appartient pas d'arbitrer entre vous de si grands différends.
Je quitte en pleurant les rivages de ma patrie, les ports et les plaines où fut Troie.
Apprenez à connaître la justice après cet avertissement, et à ne pas mépriser les dieux.
A quoi ne contrains-tu pas le coeur des hommes, faim maudite de l'or ?
(La bergère Galatée) s'enfuit vers les saules, mais veut auparavant se faire voir.
Quoi qu'il en soit, je crains les Grecs, même quand ils apportent des offrandes.
(La Renommée) acquiert des forces dans sa course.
Tant de nos premiers ans l'habitude a de force !
La lionne farouche cherche le loup, le loup lui-même la chèvre, la chèvre folâtre cherche le cytise en fleurs ; toi, Alexis, c'est Corydon ; chacun est attiré par son plaisir.
Par sa démarche, elle révèle une véritable déesse.
Muses de Sicile, chantons des sujets plus élevés ; tous n'aiment pas les vergers et les humbles tamaris ; si nous chantons les forêts, que les forêts soient dignes d'un Consul.
Sa voix, sa langue glacée, appelaient hélas ! la malheureuse Eurydice, tandis que sa vie s'enfuyait.
De rares naufragés flottent sur le vaste abîme.
De son glaive il attaque Le fier Rhamnès, qu'offrait, sur ses tapis en tas, Le sommeil qu'il soufflait à pleins poumons ouverts.
L'esprit meut la masse (de la matière).
L'Amour triomphe de tout ; nous aussi, cédons à l'Amour.
Salut, mère superbe des moissons, terre de Saturne, mère superbe des guerriers.
La blessure vit au fond du coeur.
Tous nos efforts ne sauraient changer l'Amour. En vain nous irions, au plus fort de l'hiver, boire les eaux glacées de l'Hèbre ; en vain nous affronterions les neiges et les pluies de la Thrace ; en vain dans la saison où l'écorce meurt desséchée sur l'ormeau, nous ferions paître sous le brûlant Cancer les troupeaux d'Éthiopie : l'Amour triomphe de tout ; nous aussi, cédons à l'Amour !
Arbousier verdoyant qui donnez un peu d'ombre Protégez mon troupeau des ardeurs du solstice.
D'après un seul, connais-les tous.
Il y a des larmes pour nos malheurs.
Mais, fuit le temps, le temps qu'on ne peut recréer, tandis que nous tournons autour des mille images de l'amour.
Deucalion a lancé sur la terre vide des pierres d'où sont nés les hommes, une race dure.
Salius le suit ; il est le plus proche de lui, mais le plus proche à une longue distance.
Heureux vieillard !
Combien différent de ce qu'il était !
Des fantômes étrangement pâles parurent dans l'obscurité et des troupeaux parlèrent : horreur !
L'esprit meut la masse.
La femme est toujours un être inconstant et changeant.
Greffe tes poiriers, Daphnis ; tes petits-fils cueilleront tes fruits.
Il fuit, le temps, et sans retour.
Le nombre impair plaît à la divinité.
O trois et quatre fois heureux ceux qui sous les yeux de leurs parents au pied des hautes murailles de Troie eurent la chance de trouver la mort !
Il est trop tard pour délibérer quand l'ennemi est aux portes.
Un dieu nous a procuré ces loisirs.
Si beaux soient aux jardins le pin, le frêne au bois, Le sapin sur les monts, le peupliers aux rives...
Les dieux en ont jugé autrement.
La divinité aime le nombre impair.
On ne doit mettre son espoir qu'en soi-même.
Tu chercheras la fraîcheur de l'ombre.
Je crains les Grecs, surtout s'ils portent des présents.
Moi aussi, les Piérides, m'ont fait poète.