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Ici le mérite a sa récompense : il y a des larmes pour le malheur et les choses humaines touchent les coeurs.
Virgile
On se lasse de tout, excepté d'apprendre.
Monstrueuse faim de l'or !
Un travail opiniâtre vient à bout de tout.
Tant de ressentiment peut-il entrer dans l'âme des dieux ?
Les travaux interrompus restent en suspens.
Connaissant moi-même le malheur, je sais secourir les malheureux.
La nuque tendue, ils traînent les chariots grinçants.
Entre-t-il tant de colère dans les âmes des Dieux ?
Je veux, caché dans les forêts, au milieu des repaires des bêtes farouches, y souffrir seul, et graver mes amours sur l'écorce des tendres arbres : ils croîtront, vous croîtrez avec eux, mes amours.
Le travail acharné et l'extrême indigence triomphent de tout.
Le premier, il cueillait la rose au printemps et les fruits en automne.
Tes arrière-neveux cueilleront tes fruits.
Epargner ceux qui se soumettent, et dompter les superbes.
Une telle douleur, si j'ai pu la prévoir, Je saurais la subir.
Heureux vieillard, ainsi les champs resteront tiens.
Nous ne chantons pas pour des sourds ; à tout, les bois font écho.
Lui-même, la tête de feuilles ceinte d'olivier façonné, debout au loin sur la proue une patère à la main, les entrailles projette dans les salines eaux et des vins purs y verse.
O comment te nommer, jeune fille ? Ton visage n'est pas d'une mortelle et ta voix n'a pas un timbre humain : Déesse sans doute !
Ils peuvent parce qu'ils pensent qu'ils peuvent.
S'il est permis de comparer les petites choses aux grandes.
Ces tables, dévouées un jour à d'avides morsures, ne doivent point t'effrayer : les destins sauront s'accomplir, et l'oreille d'Apollon ne sera point sourde à tes prières.
L'unique salut pour les vaincus, c'est de n'en espérer aucun.
D'après ce seul coupable, apprends à les connaître tous.
Ton chant, divin poète, est aussi doux pour moi Q'un bon somme dans l'herbe à mon corps fatigué, Ou qu'une eau bien fraîche offerte à ma soif estivale. Par la flûte et la voix, émule de ton maître.
La beauté rend toujours la vertu plus aimable.
A chacun ses talents.
Ici les malheureux trouvent des yeux qui les pleurent.
L'Amour ne s'en met pas en peine ; le cruel Amour ne se rassasie point de larmes, non plus que les prés d'eau.
L'esprit pénètre tout de sa flamme féconde Et s'infiltre invisible au vaste corps du monde.
Toute espèce sur terre, hommes et bêtes fauves Et race de la mer, troupeaux, oiseaux au gai plumage Connaissent ces fureurs. L'Amour est le même pour tous.
Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses.
Voilà la difficulté, voilà l'épreuve.