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La mort n'existe pas. Surtout pas la mort. Le mot ne devrait pas exister car il désigne ce qui n'est pas.
Wilfrid Lemoine
La grandeur serait-elle de découvrir que l'essentiel est insaisissable ?
Aujourd'hui le monde entier dans toute son horreur comme dans toute sa splendeur fait partie de la vie intime de l'individu.
Notre société dite de consommation est le plus grand dépressif qui soit. Robotisé, nous ne nous en rendons pas toujours compte. Nous n'en avons pas le temps.
Une obsession en chasse une autre. C'est comme la diète.
Le poème est la communication d'un homme avec lui-même.
La mort. C'est la perte totale, l'anéantissement définitif, irrésistible d'une conscience, le retrait absolu du mouvement.
Dans une main gantée Qui se crispe et froisse Le ciel retrouvé Sur une feuille détruite Voici l'espace d'un silence Entre la joie d'hier Et le poème d'aujourd'hui.
Pourquoi appellent-ils intelligence toutes les limites de toutes les règles, tous les interdits de tous les codes ? Enorme et gigantesque constipation de tous les cerveaux !
La mémoire est la faculté qui veut se souvenir.
Quand je m'adapte, je me limite.
Le feu purifie. La guerre, aussi terrible soit-elle, peut servir la justice et l'amour.
Il y a la réalité. Puis il y a l'illusion. On se tient souvent juste entre les deux.
C'est une erreur de langage, n'est-ce pas l'amour ?
Les mots traduisent beaucoup plus qu'ils ne définissent. Surtout quand il s'agit de personnes.
Chaque tête a une possibilité donnée et limitée de se créer les illusions qui lui sont nécessaires.
La seule supériorité réelle de l'homme jaillit du sens de l'absurde qui le saisit quand il se réfléchit, quand il se demande ce qu'il est venu faire en ce monde.
Ce sont toujours les prudents qui paient les excès des autres.
Il semble bien difficile de vivre, parce qu'avec ou sans amour, le premier problème de l'homme demeure l'amour.
L'héroïsme a de ces causes démystifiantes mais qui savent ramener celui qui les voit aux justes mesures de ce qui est.
La réalité est-elle plus entière dans le geste que l'on pose ou dans celui que l'on retient ?
Se suicider c'est cesser d'avancer. C'est s'immobiliser.
Au fond, toute peur ne vient-elle pas directement ou non du refus de perdre son bien le plus précieux, sa propre vie ? Au fond la seule vraie peur n'est-elle pas celle de ne plus être ?