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Ecoute ton coeur. Il est le seul à te parler de toi-même, le seul à détenir la vérité vraie. Sa raison est plus forte que toutes les raisons du monde. Fais-lui confiance, laisse-le guider tes pas. Et surtout n'aie pas peur.
Yasmina Khadra
Lorsque la mort tente de vampiriser jusqu'au dernier recoin de l'esprit, la vie se doit de réagir. Il y va de sa crédibilité.
Sans la musique, je ne suis qu'un écho anonyme lâché dans le vent. Je n'ai plus de veines, et donc plus de sang ; je n'ai plus d'os pour tenir debout ni de face à voiler.
La musique est le véritable souffle de la vie. On mange pour ne pas mourir de faim. On chante pour s'entendre vivre.
Pour vivre heureux, il faut vivre sans rancune.
Celui qui ne voit l'Afrique qu'une seule fois dans sa vie mourra borgne.
Avec une actrice on ne sait jamais quand elle est sincère et quand elle joue la comédie.
Ressaisis-toi, bonhomme. Il n'y a qu'un seul Dieu sur terre et c'est toi. Si le monde ne te convient pas, réinventes-en toi un autre, et ne laisse aucun chagrin te faire descendre de ton nuage.
Garde tes peines pour toi, elles sont tout ce qu'il te reste lorsque tu as tout perdu.
La musique est la preuve que nous sommes capables de continuer d'aimer malgré tout, de partager la même émotion, d'être nous-mêmes une émotion fabuleuse, saine, belle comme une rêverie jaillissant au coeur de la nuit.
Rêver, ce n'est pas attendre, mais chercher à atteindre son but contre vents et marées.
Un malheur n'arrive jamais seul. Il n'a pas assez de cran pour ça. Il lui faut impérativement une épreuve supplémentaire pour l'assister dans son travail de sape.
Nous ne sommes que les maillons éphémères d'une chaîne que traîne à ses pieds un fantôme nommé Temps qui court à l'infini droit sur le néant.
Il ne faut pas avoir honte de ses sentiments quand ils sont beaux, même lorsqu'ils nous semblent injustes.
Si l'existence n'était qu'un chant d'été, personne ne saurait combien la neige est belle en hiver.
Il ne s'agit pas de laver son corps mais son âme jeunes gens. Si vous êtes pourris de l'intérieur, ni les fleuves ni les océans ne pourraient vous désinfecter.
Depuis que le monde est monde, la société obéit à trois crans. Ceux qui gouvernent. Ceux qui écrasent et ceux qui supervisent.
Ce n'est pas le peuple qui est ingrat, ou inculte. C'est le système qui fait tout pour l'éloigner de la noblesse des êtres et des choses. Il lui apprend à ne se reconnaître que dans la médiocrité tous azimuts.
C'est bien d'être à cheval sur les principes, mais il faut savoir mettre pied à terre de temps en temps.
Le bonheur, on ne le croise pas forcément par hasard sur son chemin, on peut le fabriquer de ses mains.
Un jour, sans doute, on pourrait rattraper une comète, mais qui vient à laisser filer la vraie chance de sa vie, toutes les gloires de la terre ne sauraient l'en consoler.
Qu'est-ce qu'un vieillard sinon un enfant qui a pris de l'âge et du ventre...
L'amour est fait de hasard et de chance. A une bretelle de la vie, il est là, offrande sur le chemin. S'il est sincère, il se bonifie avec le temps. Et s'il ne dure pas, c'est que l'on s'est trompé de mode d'emploi.
Seuls les déracinés voyagent un jour de réveillon.
La vraie liberté est de ne rien devoir à personne, et la vraie richese, ne rien attendre des autres.
Une brute reste une brute, même avec le sourire ; c'est dans le regard que l'âme décline sa vraie nature.
Ceci est un rappel de l'ordre. Nous mourrons tous un jour. Ce que nous croyons posséder n'est qu'illusion. Nous ne sommes que les maillons éphémères d'une chaîne que traîne à ses pieds un fantôme nommé temps qui court à l'infini droit sur le néant.
La survivance est un naufrage dont le salut repose sur l'entêtement et non sur la providence.
La faute n'est pas qu'un tort, elle est la preuve que le mal est en nous, qu'il est organique, aussi nécessaire que l'angoisse et la fièvre puisque nos soucis naissent de ce qui nous fait défaut, et nos joies ne s'évaluent qu'en fonction de nos peines.
La guerre est une épopée pour les nigauds qui croient qu'une médaille vaut la vie.
Il y a toujours une vie après l'échec, la mort seule est définitive.
Si tu veux pleurer, pleure si tu veux espérer prie, mais de grâce, ne cherche pas de coupable là où tu ne trouves pas de sens à ta douleur.
Personne ne fuit son pays. On ne fuit que soi-même - sa vérité ou son infortune -, comme si l'âme, trop à l'étroit dans sa peau, tentait de s'en extirper.
Il arrive que l'on pardonne la faute, jamais la différence.
Vivre, c'est d'abord se tenir prêt à recevoir le ciel sur la tête.
Le malheur est un cul-de-sac. Il mène droit dans le mur. Si tu veux t'en sortir, rebrousse chemin à reculons. De cette façon, tu croiras que c'est lui qui s'éloigne pendant que tu lui fais face.
Croire en quelque chose, c'est d'abord et surtout ne jamais y renoncer.
Après tout, qu'est-ce que la vie sinon une interminable mise à l'épreuve. Celui qui se relève de ses faux pas aura gagné l'estime des dieux. De toutes les couleurs qu'on lui fait voir, il construira un arc-en-ciel.
Si la ville était une illusion, la campagne serait une émotion sans cesse grandissante chaque jour qui s'y lève rappelle l'aube de l'humanité, chaque soir s'y amène comme une paix définitive.
Toute célébrité n'est que le fruit d'une conjoncture. Le public est versatile. Aujourd'hui, il vous acclame. Demain, il en acclamera un autre et ne se donnera même pas la peine de vous ranger dans un tiroir.
Si la rose savait que sa grâce et sa beauté la conduisent droit dans un vase, elle serait la première à trancher la gorge avec sa propre épine. Mais elle l'ignore, et c'est dans cette poche d'ombre qu'elle puise la sève de sa propre survivance.
Les capitalistes font ce qu'ils veulent de ce pays. Il suffit d'exhiber une liasse de dollars pour s'offrir la nomenklatura au complet.
Laissons venir les choses au lieu d'aller les chercher, souvent elles ne sont pas là où nous croyons.
Ce n'est pas seulement un être, une mère, même unique, ou bien une époque une mère, c'est une présence que ni l'érosion du temps ni les défaillances de la mémoire ne peuvent altérer.
En amour, toutes les chances se valent et on n'a pas le droit de ne pas tenter la sienne.
Si je n'ai jamais mangé à ma faim, c'est parce que je ne mange pas à tous les râteliers.
Il n'y a qu'un seul choix qui compte : celui de faire ce qui nous tient à coeur. Tous les autres ne sont que défections.
Je me suis toujours méfié du temps. Joueur redoutable, il cache toujours un atout dans sa manche.
Aucune race n'est supérieure à l'autre. Depuis la préhistoire, c'est toujours le rapport de force qui décide de qui est le maître et de qui est le sujet.
Je ne comprendrai jamais pourquoi les survivants d'un drame se sentent obligés de faire croire qu'ils sont plus à plaindre que ceux qui y ont laissé leur peau.