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Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire Que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire
Yves Duteil
Et dans ces gestes sans histoire Que rien n'avait laissé prévoir J'ai puisé la force d'ouvrir Ma fenêtre vers l'avenir.
C'est une langue belle à qui sait la défendre - Elle offre des trésors de richesse infinie - Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre - Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie.
Tour à tour inquiètes et sereines Les années s'écoulent sans bruit Laissant comme un manteau de laine Sur tous les hivers de nos vies.
Je les ai reçus en plein coeur Vos petits mots semés de fleurs Que je gardais comme un trésor Aujourd'hui je les goûte encore.
Je suis toujours surpris par les coïncidences Qui nous font un clin d'oeil du fond de leur mémoire En posant des bonheurs sur les journées d'absence Et nous laissent à penser que rien n'est un hasard.
Prendre un enfant par la main Pour l'emmener vers demain, Pour lui donner la confiance en son pas, Prendre un enfant pour un roi.
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique - Elle a quitté son nid pour un autre terroir - Et comme une hirondelle au printemps des musiques - Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs.
L'amour c'est quand le temps se transforme en mémoire, et nous fait le présent d'un passé plein d'espoir.
Au delà des paroles et de la bienveillance Il existe des voies difficiles à cerner Faites de souvenirs, d'amour et de silence Et que bien des savants vous diront ignorer.
On mettra pas nos refrains dans les musées. Les paroles, on les écrit pour qu'elles s'envolent. Les musiques, on les écrit pour s'amuser.
Il existe en tous cas dans les anniversaires Une part de magie qui fait surgir d'ailleurs Les visages ou les mots de ceux qui nous sont chers Des êtres qui nous manquent et dorment dans nos coeurs.
J'ai un profond respect des dates anniversaires Ces portes que le Temps dispose autour de nous Pour ouvrir un instant nos coeurs à ses mystères Et permettre au passé de voyager vers nous.
Dans le fond des tiroirs y'a des chansons qui dorment Et des mots que jamais on n'a dits à personne Qui auraient pu changer le cours d'une existence Mais qui ont préféré rester dans le silence.
Et de l'Ile d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe - En écoutant chanter les gens de ce pays - On dirait que le vent s'est pris dans une harpe - Et qu'il a composé toute une symphonie.
Sans amour notre vie n'est plus qu'un long voyage Un train qui nous emporte à travers les années Mais celui qui regarde un peu le paysage Ouvre déjà son coeur pour une éternité.
Petite fille, ton coeur c'est ma maison, Tu vis dans un soleil qui défie les saisons.