Images
Je n'ai qu'un regret, c'est ne pas avoir inventé le jean.
Yves Saint Laurent
Mon inspiration s'est toujours appuyée sur la réalité quotidienne. J'ai toujours été fidèle à mon temps, à mon époque.
Catholique, mais pas particulièrement pratiquant, je prie de temps en temps, surtout dans les périodes où je ne suis pas bien. Je ressens véritablement la présence de Dieu et du Christ.
Le noir est mon refuge, le noir est un trait sur la page blanche.
J'ai surtout été un voyageur immobile, ce qui a permis à mon imagination de se développer.
Mon métier me met sans cesse en contact avec la réalité.
Les femmes qui suivent de trop près la mode courent un grand danger. Celui de perdre leur nature profonde, leur style, leur élégance naturelle.
J'aimerais bien faire la fête, m'amuser comme avant, mais je panique quand je suis au milieu de gens.
Dior m'avait appris à aimer autre chose que la mode et le stylisme : la noblesse fondamentale du métier de couturier.
Les Dieux s'ennuyaient, ils ont rappelé leur voix
Je ne suis pas un couturier, je suis un artisan, un fabricant de bonheur.
Il n'existe pas un noir, mais des noirs.
Il y a une force en moi, une volonté farouche, qui me poussent vers l'espoir et la lumière.
L'amour, le plus important dans la vie. Non, l'amitié est plus importante encore.
Les modes passent, le style est éternel. La mode est futile, le style pas.
Le smoking (crée pour les femmes) a été pour moi l'occasion de donner le pouvoir aux femmes en leur offrant ce costume d'homme si symbolique.
S'habiller est un mode de vie.
Chaque fois que je crée une collection, je retrouve mon enfance, je communie avec elle.
La ligne doit avant tout son élégance au dépouillement et à la pureté de sa construction. La ligne du corps compte avant tout. Jamais de surcharge, il ne faut pas trop de fantaisie.
On m'a dit que j'étais la troisième personne la plus connue au monde. J'en suis encore étonné. Je dois avoir une tête qui marque !
Si je m'étais marié, c'est Victoire que j'aurais épousée ! J'ai beaucoup d'amour en moi et on me le rend bien.
Quand je vois un mannequin, je sais ce que je vais faire sur elle. C'est comme si j'avais le coup de foudre. Je tombe amoureux.
On n'est jamais sûr de soi dans ce métier. On apprend toujours de nouvelles choses. Et il faut constamment se dépasser.
J'ai toujours cru que le style était plus important que la mode. Ils sont rares ceux qui ont imposé leur style, alors que les faiseurs de mode sont si nombreux.
J'ai participé à la transformation de mon époque. Je l'ai fait avec des vêtements, ce qui est sûrement moins important que la musique, l'architecture, la peinture ... mais quoi qu'il en soit, je l'ai fait.
Une collection, c'est un peu un roman achevé. Une collection, c'est une écriture.
Dans la haute-couture, il n'y aura plus rien après Coco Chanel et moi.
La mode me dépasse. Mon imaginaire dépasse les limites normales et m'entraîne où je ne voudrais pas aller.
L'amour existe entre les femmes et moi. Les collections sont des histoires d'amour.
La couture est une maîtresse qui coûte beaucoup d'argent, elle n'a que sept ans à vivre.
Tout, mais terriblement.
Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l'homme qu'elle aime.
L'art, la création, c'est la manifestation du divin en l'homme. La recherche de la pureté.
Ce ne sont pas les gens qui ne me comprennent pas, c'est moi qui me retire du monde petit à petit, et c'est une solution qui n'est pas une solution.
Le plus beau vêtement d'une femme, c'est sa nudité.
Je suis un lutteur et un gagneur. Je refais cent fois et j'apprends tous les jours quelque chose de nouveau.
Je pris soudain conscience du corps féminin. Je commençais à dialoguer avec la femme, à prendre conscience de ce qu'est une femme moderne.
Tout homme pour vivre a besoin de fantômes esthétiques. Je les ai poursuivis, cherchés, traqués.
La rue et moi, c'est une histoire d'amour. 1971 est une grande date, car enfin, la mode descend dans la rue.
Je suis trop sensible. Tout homme d'amour est un homme de douleur.
J'aime mon travail. Je me sens responsable de mes employés qui me sont si fidèles.
La solitude. Elle est mon moteur, mais aussi une malédiction. Je rencontre peu de gens. Je ne sors presque jamais. J'ai trop de soucis
La mode est une maladie incurable.
J'ai essayé de montrer que la mode est un art. J'ai suivi en cela les conseils de mon maître Christian Dior, et la leçon impérissable de mademoiselle Chanel. J'ai créé pour mon époque et j'ai essayé de prévoir ce que sera demain.
Quand on se sent bien dans un vêtement, tout peut arriver. Un bon vêtement, c'est un passeport pour le bonheur.
J'ai toujours placé au-dessus de tout le respect de ce métier qui n'est pas tout à fait un art mais qui a besoin d'un artiste pour exister.
Mon propos n'a pas été de me mesurer aux maîtres, tout au plus de les approcher et de tirer des leçons de leur génie.
De collection en collection, la même image est présente à mon esprit : celle de Victoire, mannequin sublime et muse merveilleuse.