Quand on réussit un coup mirifique avec un second, on ne jouit pleinement du fruit de la rapine qu'après avoir éliminé ce second.
Ahmadou Kourouma
Ce n'est qu'un idéal bourgeois que, de nos jours, propose le bourgeois à l'ascension du prolétaire.
André Gide
Blâmer m'ennuie.
André Pieyre de Mandiargues
La musique est l'expression de l'idéal artistique le plus élevé ; réflexion des Harmonies Célestes, elle place l'homme directement devant les mystères les plus profonds de la vie.
Anonyme
Le mal ne sera jamais contré si les hommes de bien ne font rien.
David Gemmell
Le voile des prudes n'est si épais que parce qu'il y a beaucoup à cacher.
Delphine de Girardin
On prend toujours le ciel à témoin qu'on ne croit en rien.
Georges Perros
J'aurais aimé te parler longtemps ou plutôt me taire avec toi. Il y a trop longtemps que je me tais tout seul. J'ai constaté qu'au long des mois, des années maintenant, ne se tissent que peu d'amitiés nouvelles, ne se retrouve pas l'amitié.
Gérard Philipe
Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.
Henri Lacordaire
Un bon Allemand à défaut d'aimer les Français, aime boire le vin français.
Johann Wolfgang von Goethe
La mer vient inonder les rêves de ceux qui sommeillent au large, leur conscience s'emplit de poissons et de camarades qui les saluent tristement avec des nageoires en guise de mains.
Jón Kalman Stefánsson
Le ciel punit souvent les fautes des gens de bien dans leur mémoires, en la livrant à la calomnie.
Joseph Joubert
Quand les autres me fatiguent, c'est que je me lasse de moi-même.
Jules Renard
Alors qu'il vivait retiré dans un monastère tibétain depuis quarante ans, le célèbre moine bouddhiste Naropa Rinpoche est venu à Paris afin de présenter au Collège de France sa théorie sur la sagesse, fruit d'une vie entière de réflexion. Il s'est ensuite rendu dans le PMU le plus proche pour faire son tiercé
Marc Escayrol
Les velours et les galons Refroidissent le chaudron.
Proverbe Français
Toi, si pour me servir tu montres quelque ardeur, - De Phorbas que j'attends cours hâter la lenteur.
Voltaire