Cultiver un moi collectif est peut-être le meilleur moyen de contribuer à l'universel.
Alain de Benoist
Arrive-t-il quelque bonheur ? Vite, à sa mère on le raconte ; C'est dans son sein consolateur Qu'on raconte ses pleurs ou sa honte.
Alfred de Musset
J'avais tant aimé son odeur jadis. Une odeur toujours fraiche : de linge frais ou de sueur fraiche, une odeur de femme fraichement lavée ou aimée.
Bernhard Schlink
Tel un arbre solide, plantez vos racines le plus profond possible ; vous résisterez aux ouragans et aux grands vents de la vie.
Daniel Desbiens
Quand vous lisez une page et, quand tout à coup, vous fermez les yeux et prolongez cette page par quelques images qui sont en vous, le romancier a fait office d'accoucheur de votre propre imaginaire.
Henry Bonnier
Malheureux est l'homme qui change souvent d'amis.
Hésiode
Les repas sont devenus un moyen de gouvernement, et le sort des peuples s'est décidé dans un banquet.
Jean Anthelme Brillat-Savarin
Le plus fructueux est le commerce oriental : rien dans la boutique, mais on peut vous procurer tout. L'important n'est pas la marchandise, mais le client.
Jean Grenier
C'est une journée machinale comme seule l'usine sait en produire.
Joseph Ponthus
Victor Hugo est si grand qu'on ne s'aperçoit même pas qu'il s'appelle ridiculement Victor, comme vous et moi.
Jules Renard
Nous sommes empêchés de penser par peur de ce que les gens pensent.
Malcolm de Chazal
Après l'expulsion des rois, le gouvernement était devenu aristocratique : les familles patriciennes obtenaient seules toutes les magistratures, toutes les dignités, et par conséquent tous les honneurs militaires et civils.
Montesquieu
Gentillâtre dans un village, Gens de guerre étant au fourrage. Et bestiaux en pâturage, Ne vivent point que de pillage.
Proverbe Français
Les yeux sont la mouche des passions.
Il faudrait être sot pour croire que l'on meurt à cause d'une déficience qui nous est personnelle, ce sont les autres qui nous tuent par leur entêtement à vivre...
Victor-Lévy Beaulieu
Ma libéralité est aussi illimité que la mer, et mon amour aussi profond : plus je te donne, plus il me reste, car l'une est l'autre sont infinis.
William Shakespeare