Citation de Alain-René Lesage

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Les applaudissements commencèrent dès la protase ; à chaque vers c'était un brouhaha, et à la fin de chaque acte un battement... - Alain-René Lesage

Les applaudissements commencèrent dès la protase ; à chaque vers c'était un brouhaha, et à la fin de chaque acte un battement de mains à faire croire que la salle s'abîmait.

Alain-René Lesage

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Une poignée de bon sens vaut mieux qu'un baril de connaissances.

Anonyme

Nous ne sommes pas seulement corps, ou seulement esprit ; nous sommes corps et esprit tout ensemble.

George Sand

La méconnaissance ne change rien à l'issue dernière. Nous pouvons l'ignorer, l'oublier : le sol où nous vivons n'est quoi qu'il en soit qu'un champ de destructions multipliées.

Georges Bataille

Le talent n'a jamais suffi pour gagner du fric ; il a toujours fallu, en plus, être malin. L'ennuyeux, c'est que ce sont souvent les malins sans talent qui gagnent le plus.

Georges Wolinski

On ne se révolte que contre cela dont on n'attend rien.

Henry de Montherlant

Evitant toutes compagnies, il se tenait ès plus solitaires et plus esgarez endroits des champs.

Jacques Amyot

Sexe : Le fruit d'Ève fendu.

Jean Cocteau

Il n'est pas malaisé de trompé un trompeur.

Jean de La Fontaine

Humour : pudeur, jeu d'esprit. C'est la propreté morale et quotidienne de l'esprit. Je me fais une haute idée morale et littéraire de l'humour.

Jules Renard

Et quand un ami venait la voir, elle parlait sans cesse de l'amour, de l'Opéra-Comique, de la Hollande et du chant, doucement, à intervalles réguliers, comme on exhale par bouffées la fumée de la cigarette qui sans cela nous étoufferait.

Marcel Proust

Le triomphe de l'individualisme s'est fait au détriment des appartenances collectives.

Michel Winock

La seule chose que je peux dire, c'est qu'il faut croire à son destin. J'ai toujours pensé que j'ai eu une bonne étoile.

Michèle Morgan

Il faut saisir au vol les pages heureuses de la vie de crainte qu'elles ne se changent en tristesse.

Nicolas Gogol

On ne se connaît pas vraiment quand on ignore les autres.

Pauline Vaillancourt

Lorsque nous nous observons de là-haut, il est terrifiant de constater combien peu de choses nous savons sur nous-mêmes, sur notre raison d'être et notre fin, pensai-je tandis que nous laissions la côté derrière nous et volions par-dessus la mer d'un vert gélatineux.

W. G. Sebald