J'ai trop connu ce qu'on est convenu d'appeler la vie, pour n'avoir pas trouvé au fond de cette mer le mépris de ce qu'on aperçoit à la surface.
Alfred de Musset
Si un petit arbre est sorti de terre sous un baobab, il meurt arbrisseau.
Ahmadou Kourouma
Je te connais maintenant, dit-elle (après avoir fait l'amour). Il faut s'aimer pour se connaître.
André Pieyre de Mandiargues
Les vertus sont frontières des vices.
François de La Rochefoucauld
N'est-ce pas étrange que les ordinateurs fassent aujourd'hui des choses jugées inutiles il y a vingt ans ?
Gene Perret
Le spectacle de l'injustice m'accable, mais c'est probablement parce qu'il éveille en moi la conscience de la part d'injustice dont je suis capable.
Georges Bernanos
L'avarice et la charité se trahissent par des effets semblables : la charité ne se fait-elle pas dans le ciel le trésor que se fait l'avare sur la terre ?
Honoré de Balzac
L'avantage unique qui le distingue (le Panégyrique de Trajan, par Pline le jeune), d'être le seul panégyrique de prince qui soit resté après la mort du prince et de l'orateur.
Jean Le Rond d'Alembert
L'amour peut être une torture, un traître, un tricheur. Il emprunte tous les discours, tous les costumes, tous les subterfuges.
Katherine Pancol
On accuse sans cesse les femmes de prendre les choses personnellement. Je ne vois pas d'autre façon honnête de les prendre.
Marya Mannes
Celui qui est né pour ramper ne saurait voler.
Maxime Gorki
Nul ne peut imaginer la tendresse d'une mangouste.
Pablo Neruda
Un vrai producteur est celui qui parvient à persuader des gens plus talentueux que lui de venir dans ses émissions pour moins d'argent qu'on ne lui donne pour les persuader de ne pas en exiger trop.
Philippe Bouvard
Pour les beaux-arts le goût est refroidi, L'ouvrage le meilleur n'est plus guère applaudi.
Ponce-Denis Écouchard-Lebrun
Celui qui mange le riz ne connaît pas les fatigues du boeuf qui a labouré ; celui qui porte des habits ne connaît pas les travaux du tisserand.
Proverbe Chinois
On connaît l'ami dans le besoin, Et le riche après la mort.
Proverbe Flamands