Ceux qui s'évadent meurent perdus dans un excès d'espace. C'est le paradoxe de l'infini : on pressent une liberté qui n'y existe pas. C'est une prison si grande qu'on n'en sort jamais.
Amélie Nothomb
Qui dans ces jours d'automne où la nature expire A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits.
Alphonse de Lamartine
Il y aurait une grande mortalité si l'on cessait de vivre lorsqu'on a plus rien à se dire.
Claude-Henri de Fusée
S'il continuait à s'instruire, dévorant tout, le manque de méthode rendait l'assimilation très lente, une telle confusion se produisait, qu'il finissait par savoir des choses qu'il n'avait pas comprises.
Emile Zola
Les artistes sont le résultat de l'avarice de la nature. Le peu d'esprit qu'ils ont leur est donné par la méchanceté.
Francis Picabia
Nous n'en savons pas assez sur l'inconnu pour savoir que c'est de l'inconnaissable.
G. K. Chesterton
Le pas des mendiants fera de nouveau trembler la terre.
Georges Bernanos
Notre pauvre France aura vraisemblablement encore un an à respirer.
Jean Le Rond d'Alembert
On aura beau faire, cette chienne de philosophie sera, comme le prince d'Orange, souvent battue et jamais défaite.
Le plus grand malheur des guerres civiles est que l'on y est responsable du mal même que l'on ne fait pas.
Jean-François Paul de Gondi
En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.
Marcel Proust
La pire roue, est celle qui se fait toujours entendre.
Proverbe Italien
Molécule après molécule, la faim élimine des cellules les protéines et les graisses ; la faim ramollit les os, tord les jambes rachitiques des enfants, liquéfie le sang, dessèche les muscles, mange les cellules nerveuses ; la fin écrase l'âme, chasse la gaieté et la foi, détruit la pensée, fait naître la soumission, bassesse, cruauté, désespoir et indifférence.
Vassili Grossman
Je ne veux pas tomber, non, je veux disparaître !
Victor Hugo
La littérature actuelle peut être en partie le résultat de la révolution, sans en être l'expression.
Dites-moi une fois par an : Je vous aime et je vous aimerai ; cela suffira. Un mot de vous me reste dans le coeur une année pour le moins.
Voltaire