Il répéta le mot, de plus en plus douteusement ; puis soudain, comme ayant trouvé : "enfin, disons : en ballottage".
André Gide
L'amour n'est ni raisonnable, ni raisonné ? C'est une évidence, une intuition.
Anne Bernard
Les hommes politiques sont marrants. Encore que je ne pense pas qu'ils nous feront un jour autant marrer qu'ils nous emmerdent.
Coluche
Qui baisse les bras devant l'adversité abandonne la poursuite de la sérénité.
Daniel Desbiens
Malheur qui amoncelle calamité sur calamité.
Eschyle
Un crime contre l'humanité est pardonnable ? Pas un crime contre une Société générale ou une BNP ?
Jacques Mesrine
J'aime la géographie des voyages, celle que l'on traverse à pied, à hauteur d'homme, instruit par les déclivités, la fatigue des jambes et le caprice des cieux. Beaucoup moins celle des livres enluminés de graphes et de data.
Jean-Paul Dubois
Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il l'est de vivre heureux.
Jules Renard
Deux européens perdus au milieu de ces maisons aveugles et muettes, sous un soleil torride, ont tôt fait de s'associer.
Maurice Barrès
Je me sens seul ce soir loin de toi, toi qui occupe toutes mes pensées. Il n'est pas une heure, une minute où tu ne me manques. J'ai envie de me blottir contre toi, sentir tes mains sur mon corps, tes lèvres sur ma peau, ta bouche sur ma bouche. Reviens-moi vite mon amour, je t'aime ineffablement.
Maxalexis
Quand la pression devient trop forte, j'imagine des paysages de montagnes sous la neige. Un traîneau tiré par des chiens. Je suis seul, le soleil rase les cimes, et mon souffle monte dans l'air froid en produisant des petites volutes de vapeur. Loin du stress et de la foule.
Patrick Bauwen
Lorsque, mort, dans la terre, on portera tes os, - Pour la première fois, on verra qu'un cadavre - Peut dégoûter les asticots.
Pétrus Borel
Au fond du sac on trouve le compte.
Proverbe Flamands
Froid mai et chaud juin, - Emplissent la grange jusqu'aux coins.
Proverbe Français
Repuiser, simplement, au destin.
Stéphane Mallarmé
Je songeais au début de l'hiver en montagne, au silence absolu et au vœu que je formulais toujours étant enfant, de voir la neige recouvrir tout, le village et la vallée et les plus hauts sommets, m'imaginant alors ce qui se passerait quand au printemps, le dégel venu, nous sortirions des glaces.
W. G. Sebald