Mais nous entendons fonder nos concepts d'art sur notre expérience de l'art, et non subordonner celle-ci à des concepts.
André Malraux
Les mondes meurent, puisqu'ils naissent.
Anatole France
Ce qu'on laisse derrière soi ne meurt pas. Un lieu ne cesse pas d'exister parce qu'on n'y vit plus : cette idée a quelque chose de rassurant. Il en va de même pour quelqu'un qu'on a quitté : on ne le tue pas pour autant. On cesse seulement de vivre dans la crainte de sa disparition. On troque la peur de perdre contre l'espoir du retour.
Anne Percin
On ne m'a jamais rien donné, pas même mon âge.
Charles Aznavour
On ne peut être poète sans quelque folie.
Démocrite
Cet espoir me console, il adoucit mes chagrins, il apaise mes plaintes, il me fortifie dans la détresse.
Donatien Alphonse François de Sade
Un homme doit savoir braver l'opinion ; une femme s'y soumettre.
Germaine de Staël
Oh ! Regardez-moi cette anatomie ! Un petit monsieur passait, aux jambes cagneuses, aux bras grêles, au flanc maigre.
Guy de Maupassant
L'exercice de l'art et celui de la liberté sont en liance étroite et serrée, ils se pratiquent dans la même ascèse et le même refus des aliénations de toutes sortes.
Isabelle Jarry
Pour leurs parents, les enfants sont de belles fleurs d'hiver ; ils leur font oublier le chagrin, ils sont les guides, les béquilles, les soutiens de leur père ; par eux la vieillesse refleurit.
Jean Fischart
Un souvenir d'amour ressemble à l'amour - c'est aussi un bonheur.
Johann Wolfgang von Goethe
Il n'est rien qui ne s'arrange par la pratique du non-agir.
Lao Tseu
A force de voir les choses sous un certain angle, on finit par avoir le regard en coin.
Philippe Geluck
Je n'irai pas jusqu'à l'accuser d'être communiste ... les idées qu'il affiche sont un peu plus particulières. Plus dangereuses, plus subtiles et témoignant en tout cas d'un égocentrisme guère admissible vhez un marxiste.
Pierre Gascar
Le vieux bouc veut une jeune chèvre.
Proverbe Alsacien
Etant elle-même beauté, la jeunesse n'a pas besoin de sérénité : dans l'excès de ses forces vives, elle aspire au tragique, et dans sa naïveté, elle se laisse volontiers vampiriser par la mélancolie.
Stefan Zweig