Citation de Anna Enquist

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On est tellement obsédé par le verbe qu'on veut tout nommer, tout expliquer. Le son est indéfinissable. Il faut simplement l'entendre.... - Anna Enquist

On est tellement obsédé par le verbe qu'on veut tout nommer, tout expliquer. Le son est indéfinissable. Il faut simplement l'entendre.

Anna Enquist

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Les filles mossis et bambaras, noires comme de l'ébène sahélien, étaient si élancées et d'une telle grâce qu'en les voyant au marché on se serait cru à une foire organisée pour un concours de beauté.

Amadou Hampâté Bâ

Ma secrétaire a démissionné. Elle m'a surpris en train d'embrasser ma femme.

Anonyme

Sans l'impérialisme du concept, la musique aurait tenu lieu de philosophie : c'eût été le paradis de l'évidence inexprimable, une épidémie d'extases.

Emil Cioran

Aux hommes les plus cultivés, il suffit parfois d'un commencement ou d'un prétexte de rationalisation pour accepter la "science" de la baguette magique.

Gaston Bachelard

Même dans la personne la plus sophistiquée, c'est l'oeil primitif qui regarde le film.

Jack Nicholson

Si une laide se fait aimer, ce ne peut être qu'éperdument.

Jean de La Bruyère

La grandeur, pour se faire reconnaître, doit souvent consentir à imiter la grandeur.

Jean Rostand

Tu remarqueras vite que les gens ont une propension réelle à respecter les riches. Pour la plupart, l'argent est l'unique ressort de toute activité.

Michel Folco

L'homme, par le fait d'être homme, d'avoir conscience, est déjà, par rapport à l'âne ou au crabe, un animal malade. La conscience est une maladie.

Miguel de Unamuno

Rien de plus rare finalement que la volupté consciente. Celui qui sait, ne parle pas. Celui qui parle, ne sait pas.

Philippe Sollers

Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmes.

Pierre Corneille

Si tu supportes les défauts de ton ami, tu les fais tiens.

Publilius Syrus

La soudaineté du dernier voyage nous épargne le poids des valises.

Roger Judrin

Entre un savant et un poète il y a la même différence qu'entre un jardin botanique et une forêt.

Victor Hugo

Brothers est un roman chinois typique parce qu'il n'est pas formel. On mélange des bouts de réalité en espérant que cela ressemble à quelque chose, comme quand on fait la cuisine. Ce qui a choqué, c'est que j'ai servi la vie sans apprêt, la Chine toute crue.

Yu Hua